L’Algérie, pays riche en ressources naturelles, recèle encore de nombreux trésors inexploités. Parmi eux, plus de 240 gisements d’hydrocarbures non développés qui pourraient potentiellement transformer l’économie du pays et renforcer sa position sur l’échiquier énergétique mondial. Cet article vous invite à découvrir ces réserves inexplorées, véritables promesses d’un avenir énergétique prospère pour l’Algérie. Plongez au cœur de ces richesses souterraines et apprenez-en davantage sur leur potentiel économique et environnemental.
Algérie : Plus de 240 gisements d’hydrocarbures non exploités
Selon Mourad Beldjehem, président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), l’Algérie recèle plus de 240 gisements d’hydrocarbures encore inexploités. Dans une interview accordée à l’agence APS, il a souligné l’importance de mettre en œuvre rapidement des projets pour exploiter ces découvertes. Les réserves actuelles d’hydrocarbures du pays sont estimées à 4.300 millions de tonnes équivalent pétrole (MTEP), avec une production annuelle de 200 MTEP. Beldjehem a insisté sur la nécessité d’intensifier les efforts d’exploration pour augmenter les réserves et garantir la pérennité de la production.
Technologies modernes pour optimiser l’exploration des hydrocarbures
Les experts du secteur pétrolier algérien s’appuient désormais sur des technologies de pointe pour identifier les zones riches en hydrocarbures. Ces outils précis permettent de minimiser les risques financiers liés à l’exploration. Selon Mourad Beldjehem, ces avancées technologiques sont essentielles pour exploiter efficacement le potentiel inexploité du pays en matière d’hydrocarbures. Il a également souligné que l’année 2025 marquera un tournant dans l’investissement dans le secteur des hydrocarbures en Algérie, avec l’objectif de signer 10 contrats par an.
37 entreprises internationales prêtes à investir dans les hydrocarbures en Algérie
L’appel d’offres « Algeria Bid Round 2024 », lancé par Alnaft, a suscité l’intérêt de 37 entreprises internationales, dépassant ainsi l’objectif initial de 30. Ces sociétés, provenant d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Amérique latine et d’Asie, envisagent d’investir dans le secteur des hydrocarbures en Algérie. La date limite pour le dépôt des offres a été repoussée au 17 juin 2025, permettant aux entreprises de bénéficier d’un délai supplémentaire pour analyser les données. Cet appel d’offres a été préparé pendant plus d’un an sous la supervision d’une commission dirigée par M. Beldjehem.
