Vers une baisse des prix de l’automobile sur le territoire algérien, c’est en tout cas ce qu’espère le gouvernement algérien en adoptant ces mesures.
Après une longue période d’agonie, le secteur automobile retrouve des couleurs. En tout cas, une lueur d’espoir commence à se faire entrevoir. Et ce, grâce aux mesures adoptées par le président Abdelmadjid Tebboune et son gouvernement.
Rappelons qu’il y a encore quelques mois, on nous annonçait la réouverture des usines de construction automobile, via l’implantation de constructeurs étrangers. Le ministre de l’industrie, lui-même, annonça la nouvelle en évoquant quelques-uns des partenaires concernés.
Par ailleurs, d’autres mesures visent à réduire la flambée des prix de l’auto dans le pays.
Automobile algérien : mesures boucliers
Afin de donner une large accessibilité à l’acquisition auto aux citoyens algériens, le gouvernement a pris 3 mesures additionnelles pour redynamiser le secteur.
En effet, hormis la réouverture des usines, l’importation de voitures neuves est désormais possible à partir de cette année. Les concessionnaires pourront désormais procéder aux importations de voitures neuves dans le pays. Ce qui facilitera grandement les achats, mais aussi aura pour effet de diminuer les charges de l’acquéreur.
D’autre part, l’importation de voitures d’occasion est aussi autorisée. Il s’agit des voitures de moins de 3 ans. Cette stratégie aura pour objectif de casser les prix des voitures de seconde main dans le pays.
La réduction des charges douanières vient accompagner ces mesures et contribuer à la diminution des prix des voitures pour cette année.
Sans oublier la mise en place du prêt à la consommation halal établi par le gouvernement, pour faciliter l’acquisition de voitures de construction algérienne.