Voyager à travers l’Algérie n’a jamais été aussi rapide et confortable. Grâce au train à grande vitesse, il est désormais possible de relier Alger à Tamanrasset en seulement 12 heures. Cette prouesse technologique offre une nouvelle perspective sur les déplacements longue distance dans le pays. Dans cet article, nous allons explorer comment cette réalisation a été rendue possible, quels sont les avantages pour les voyageurs et comment elle s’inscrit dans le développement des infrastructures de transport en Algérie. Préparez-vous à embarquer pour un voyage à grande vitesse à travers l’Algérie !
Le projet de chemin de fer Alger-Tamanrasset : une avancée majeure pour l’Algérie
Un ambitieux projet de liaison ferroviaire entre Alger et Tamanrasset est actuellement en cours d’élaboration en Algérie. Cette initiative vise à faciliter les déplacements dans la région, tout en offrant une alternative économique au transport aérien. En outre, ce projet a le potentiel de stimuler le développement économique des régions traversées. Promis par le président lors de sa campagne électorale de 2019, cette ligne de chemin de fer de 2006 kilomètres permettra de relier Alger à Tamanrasset en un temps record, réduisant ainsi considérablement les temps de trajet.
Caractéristiques techniques de la ligne Alger-Tamanrasset
La ligne ferroviaire Alger-Tamanrasset, longue de 2006 kilomètres, promet un temps de trajet total de 12 heures et 37 minutes. Plusieurs itinéraires sont envisagés, dont un entre Alger et In-Salah, Tamanrasset, couvrant 1050 kilomètres en environ 7 heures et 7 minutes. Une autre liaison, via la ligne « Alger, Tamanrasset, In-Salah », parcourra 956 kilomètres en 6 heures et 7 minutes. La vitesse maximale prévue est de 220 km/h pour les passagers et de 100 km/h pour le transport de marchandises.
Progression des travaux et sections en cours de réalisation
Le chantier avance à grands pas avec plusieurs tronçons en construction. La section Ghardaïa-Tamanrasset, longue de 230 kilomètres, est prévue pour être achevée en 30 mois. Le tronçon In Salah-Tamanrasset, le plus long du projet avec ses 600 kilomètres, nécessitera trois ans de travaux. Selon le ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base, des travaux de réhabilitation sont en cours sur 606 kilomètres du parcours total, tandis que des études sont menées sur les 2050 kilomètres restants.