Après plusieurs années de suspension, l’importation de voitures en Algérie est enfin autorisée par les autorités. Elle concerne les véhicules de moins de 3 ans. Découvrons dans cet article les conditions d’importation de ces automobiles.
Les autorités algériennes ont souligné que l’importateur de véhicule d’occasion doit résider sur le sol algérien et utiliser la voiture à des fins personnelles. De plus, l’importateur est contraint de s’acquitter de tous les droits et frais exigés par la loi.
En outre, de fortes taxes de dédouanement s’appliquent à l’importation des voitures de moins de 3 ans et doivent être versés par les acheteurs. Les droits de douanes et de taxes tournent autour de 57,08 % de la valeur déclarée de la voiture.
En revanche, les autorités algériennes ont précisé que les acheteurs de voitures électriques et hybrides vont bénéficier d’exonérations. Le dédouanement de ce modèle de voitures s’effectuera via un paiement de droits et redevances.
Le paiement se fixe à 20 % de la somme des droits et redevances. Selon le PLF 2023, les véhicules ayant la cylindrée supérieure à 1 800 cc, égale ou inférieure à 2 000 cc sont concernés.
Cette mesure touche aussi les voitures d’une cylindrée dépassant les 2000 cc, inférieure ou égale à 2 500 cc. Elle exige le paiement à hauteur de 50 % des droits et redevances dus. Pour les voitures d’une cylindrée supérieure à 2 500 cc, le projet de loi prévoit le règlement de tous les droits et frais dus.
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