À la suite de sa promulgation en mois de juillet 2022, la nouvelle loi relative à l’investissement en Algérie est devenue valable après la publication des textes d’application le 19 septembre. À cet égard, le Care, ou Cercle d’action et de réflexion pour l’entreprise, a partagé ces points de vue à travers un rapport d’étude publié le 11 octobre.
Les avantages de la nouvelle loi d’après le think-tank
La première réaction du think-tank Algérien lors de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi a été de démontrer son appréciation en saluant la rapidité dans la finalisation et la publication des textes d’application.
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Focus sur l'Investissement en Algérie à l’aune de la nouvelle loi relative aux investissements textes d'applications y compris. ⤵️
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Le care a estimé qu’il s’agit d’une performance considérable dans le contexte économique du pays. Selon le think-tank, la nouvelle loi a pour avantage :
- De relancer l’investissement productif ;
- De stimuler la création massive d’emplois ;
- De promouvoir une occupation plus rationnelle du vaste territoire national.
Le think-tank a même félicité les autorités civiles pour cela. Par ailleurs, le Care partage également que cette nouvelle loi contribue énormément à l’ouverture des portes du débat national sur l’investissement, et elle clarifie davantage les cadres légaux à ce sujet.
Le care explique les risques de la nouvelle loi
Le think-tank indique que même si la nouvelle loi relative à l’investissement comporte plusieurs avantages, elle présente également des risques. Il le compare même à une épée de Damoclès pour les promoteurs de projets d’investissement.
Par exemple, le Care a jugé que l’imposition de délais légaux obligatoire fixés à la réalisation de tout projet d’investissement est porteuse de risques incontournables.
Par conséquent, le think-thank affirme qu’il n’est pas raisonnable qu’un promoteur d’investissement soit sanctionné face à cette contrainte qui semble difficile à gérer. En bref, le Care suggère au législateur de revenir à cet aspect important pour éviter les désagréments.