Le point indiciaire des salaires en Algérie est un sujet de préoccupation pour les citoyens et les travailleurs du pays. Dernièrement, Nassira Moussaoui, la directrice des salaires au ministère des Finances, a abordé la question de l’absence d’augmentation du point indiciaire et les raisons qui ont mené à cette situation.
Cet article se penche sur les détails de cette situation et les solutions possibles pour remédier à la stagnation salariale.
Raisons du gel du point indiciaire
Le gel du point indiciaire en Algérie est étroitement associé aux politiques budgétaires du gouvernement. En premier lieu, il est lié à la préservation des équilibres financiers importants pour garantir la stabilité économique du pays.
En second lieu, il est également influencé par la disponibilité des ressources financières publiques, qui doivent être utilisées de manière judicieuse pour répondre aux besoins du pays. Pour prendre en compte ces facteurs clés, la nouvelle grille de calcul du point indiciaire a été conçue de manière adéquate.
Solutions pour remédier à la stagnation salariale
Pour remédier à la stagnation salariale en Algérie, une augmentation de 75 points a été consacrée pour chaque catégorie et grille indiciaire. Cette augmentation sera concrétisée en deux phases, en 2023 et en 2024, pour être considérable.
De plus, une enveloppe financière totale a été allouée pour financer ce processus, estimée à 681 milliards de dinars. Cette enveloppe sera divisée en deux, avec une première étape de 340,4 milliards de dinars pour l’exercice 2023 et 340,7 milliards de dinars pour l’exercice 2024.
En somme, le gel du point indiciaire en Algérie est motivé par des considérations budgétaires et financières. Des solutions ont été mises en place pour améliorer les salaires, avec des augmentations pour chaque catégorie et une enveloppe financière conséquente.