Après 5 années de suspension, l’importation des véhicules de moins de 3 ans est de nouveau autorisée suite au Conseil des ministres. C’est une bonne nouvelle pour les algériens qui peuvent enfin s’attendre à une baisse des prix des véhicules sur le marché.
Les modalités de l’importation sont établies dans le projet de la Loi de finances 2023. Cependant, le projet est encore en attente d’adoption par le parlement, selon le Ministre des Finances. Actuellement, les contours des conditions sont déjà définis.
Les contraintes de l’importation des véhicules d’occasion
Le gouvernement encourage les citoyens algériens à s’orienter vers l’importation des véhicules neufs, cependant les modalités d’importation des voitures d’occasion restent accessibles.
Ces dernières ne seraient pas fiables, car bien que la limite soit de 3 ans, personne n’est à l’abri de la falsification des papiers de la voiture. Cela aura un impact sur l’environnement en raison d’un risque de taux élevé d’émission de gaz polluants.
Le détail des modalités d’importation
Pour importer un véhicule, chaque algérien doit être résident sur le territoire. Il devra payer les taxes douanières et tous les frais par ses propres moyens. Il faudra également que le véhicule soit destiné à leur usage personnel, il ne devra donc pas être revendu. Des avantages fiscaux seront accordés à ceux qui importent des véhicules électriques et hybrides.
Il sera possible de faire un paiement partiel des droits et des redevances pour ces types de motorisation. Ce ne sera pas le cas des voitures à moteur diesel ou hybride diesel, qui doivent payer l’intégralité de tous les frais.