Dans le monde de l’élevage ovin, certaines races de moutons algériennes se distinguent par leur valeur exceptionnelle. En effet, certains spécimens peuvent atteindre des prix dépassant les 500 000 DA, soit environ 3 500 euros. Mais qu’est-ce qui justifie un tel coût ? Quelles sont ces races de moutons qui suscitent tant d’intérêt et d’admiration ? Cet article vous invite à découvrir ces ovins d’exception, véritables joyaux de la biodiversité algérienne. Plongez au cœur de l’univers fascinant de l’élevage ovin en Algérie et apprenez-en plus sur ces races rares et précieuses.
La célébration de l’Aïd Al-Adha en Algérie et son impact sur le marché ovin
L’approche de l’Aïd Al-Adha, une fête religieuse d’une grande importance en Algérie, provoque une hausse significative de la demande de moutons. Cette année, les prix des ovins ont atteint des sommets inédits, oscillant entre 60 000 DA et 120 000 DA, soit jusqu’à six fois le salaire minimum garanti. Un mouton de qualité moyenne coûte en moyenne 80 000 DA, un montant qui reste hors de portée pour de nombreux foyers algériens.
Les facteurs influençant les prix élevés des moutons
Cette inflation des prix est principalement due à l’augmentation des coûts d’élevage et à la baisse de la production ovine. De plus, une gestion déficiente et un manque d’investissement ont conduit à la raréfaction des races ovines ancestrales de qualité supérieure en Algérie. Autrefois réputée pour ses races ovines exceptionnelles, l’Algérie a vu son patrimoine ovin se dégrader, avec des races appréciées pour leur goût et leur productivité devenant de plus en plus rares.
Présentation des races de moutons algériennes les plus chères
La race Ouled Djellal, la plus répandue en Algérie, est appréciée pour sa viande savoureuse. Elle se distingue par sa laine fine et sa stature imposante. La Doghma, ou El Hamra, est reconnue pour sa fécondité exceptionnelle et son origine algérienne. La Sidaoun, présente dans le sud du pays, est connue pour sa capacité à parcourir de longues distances. La Rembi, issue d’un croisement entre le mouflon et l’Ouled Djellal, est prisée pour sa robustesse. Enfin, la Taadimt, une race unique née d’un croisement entre l’Ouled Djellal et la Mérinos espagnole, est considérée comme l’une des plus fines au monde.