L’Algérie, pays aux multiples facettes, offre une richesse touristique indéniable. Cependant, le défi de l’allocation touristique demeure un enjeu majeur pour ce pays du Maghreb. Comment optimiser la répartition des ressources pour favoriser le développement du tourisme ? Quels sont les obstacles et les opportunités qui se présentent ? Cet article propose un décryptage approfondi de cette problématique complexe. Nous aborderons les différentes dimensions de l’allocation touristique en Algérie, en mettant en lumière les stratégies actuelles et les perspectives d’évolution. Plongez avec nous dans l’univers passionnant du tourisme algérien.
Augmentation de l’allocation touristique pour les voyageurs algériens
Le Conseil des ministres en Algérie a décidé d’augmenter l’allocation touristique à partir de janvier 2025. Les adultes bénéficieront désormais de 2000 euros, contre 1000 euros pour les mineurs. Pour les pèlerins (Hadjis), l’allocation sera de 2500 euros. Cette allocation, obtenue une fois par an, est calculée selon le taux de change officiel pratiqué par les banques. Cette mesure vise à encourager le tourisme et à faciliter les voyages pour les citoyens algériens.
L’écart entre le taux de change officiel et le marché noir en Algérie
Actuellement, l’euro est coté à environ 160 dinars dans les transactions interbancaires, tandis que sur le marché noir, il atteint près de 280 dinars. Cela représente un écart de 75%, une différence considérable qui incite les citoyens à se tourner vers le marché parallèle pour obtenir des devises. L’augmentation de l’allocation touristique vise précisément à réduire cet écart en offrant un taux de change plus attractif, limitant ainsi le recours au marché noir.
Conditions d’obtention de l’allocation touristique
Pour bénéficier de l’allocation touristique, les voyageurs devront justifier leur séjour à l’étranger par des preuves tangibles telles qu’une réservation d’hôtel, un billet d’avion confirmé, une assurance de voyage et une attestation fiscale. L’allocation pourrait être versée sur un compte en devises en Algérie, avec uniquement des paiements par carte bancaire autorisés à l’étranger. Les bénéficiaires qui ne voyagent pas pourraient être privés de cette allocation jusqu’à présentation d’un tampon de sortie et d’entrée sur le territoire national.