Dans cet article, nous allons décrypter les raisons de la chute du prix du pétrole avant le week-end et la réunion de l’Opep+. Un phénomène qui a suscité de nombreuses interrogations et qui mérite une analyse approfondie. Nous aborderons les différents facteurs qui ont pu influencer cette baisse, en tenant compte des spécificités du marché pétrolier et des décisions prises par l’Opep+. Une lecture indispensable pour tous ceux qui s’intéressent à l’économie mondiale et aux fluctuations des marchés de matières premières. Restez avec nous pour comprendre les tenants et aboutissants de cette situation complexe.
Anticipation de la réunion OPEP+ : les prix du pétrole en baisse
En prévision de la réunion de l’OPEP+, les prix du pétrole ont connu une diminution vendredi. Le baril de Brent de la mer du Nord a perdu 0,29% pour s’établir à 81,62 dollars tandis que le West Texas Intermediate (WTI) américain a reculé de 1,18% à 76,99 dollars. Les investisseurs se préparent pour cette rencontre où une prolongation des réductions de production est anticipée. Cette anticipation a conduit à un repli des prix du pétrole avant le week-end.
Attentes et perspectives de production pour la réunion OPEP+
La réunion OPEP+ à venir suscite des attentes, notamment sur la décision relative aux niveaux de production. Andy Lipow de Lipow Oil Associates prévoit une prolongation des coupes de production jusqu’au troisième trimestre, voire jusqu’à la fin de l’année. Matt Smith de Kpler estime quant à lui que des mesures supplémentaires pourraient être nécessaires pour stimuler une hausse des prix du baril. Les représentants des pays membres de l’OPEP+ devront donc prendre des décisions cruciales lors de cette visioconférence.
Impact des données économiques mondiales sur les prix du pétrole
Les performances économiques décevantes de la Chine, notamment la contraction de l’activité manufacturière et une reprise post-pandémique plus faible que prévu, ont exercé une pression à la baisse sur les prix du pétrole. Par ailleurs, aux États-Unis, l’inflation est restée stable à 2,7%, en dessous de l’objectif de 2% fixé par la banque centrale. Selon Matt Smith, aucune réduction des taux d’intérêt de la Fed n’est attendue cette année, ce qui pourrait freiner l’activité économique et la demande en énergie, contribuant ainsi à la tendance baissière du marché pétrolier.