L’état de compte de la Caisse nationale de retraite affiche un solde négatif . L’Etat algérien, les démembrements étatiques relevant de la même catégorie administrative que la CNR et les organisations internationales financières se sont entraidés pour assener diverses politiques conjoncturelles en vue d’annihiler ce déficit public.
Le problème a causé de graves dégâts . Le ministre chargé de diriger le département du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale a été contraint de demander la suspension d’un mécanisme important, afférent à la retraite.
Une décennie de déficit dans la Caisse nationale de retraite
En effet, cela fait maintenant dix ans que les dépenses de la Caisse nationale de retraite excèdent ses recettes . La santé financière du service public est plus que précaire. Tel est le constat pouvant en être fait. La situation a obligé, début 2021, le corps exécutif à décider de la suspension du système de retraite proportionnelle et de retraite sans condition d’âge.
A titre d’informations, ce mécanisme se présentait très clément envers les travailleurs frappés d’incapacité, les moudjahidins et les femmes. Avec ce dispositif, ces derniers ont pu solliciter une retraite anticipée à l’âge de 50 ans et après avoir exercé vingt ans d’activité .
L’Etat algérien prêt à céder une partie de ses recettes à la CNR
Des subventions entre administrations se sont succédées, depuis 2013, au profit de la CNR . La Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés et la Caisse nationale d’assurance chômage y ont déjà contribué, entre 2014 et 2017. En 2018, l’Etat a également accordé un soutien prélevé sur son propre budget.
Il s’avère que les efforts déployés ne furent pas efficaces mais les politiques du pays continuent de remuer ciel et terre pour solutionner ce problème et avant qu’il ne trouble l’économie nationale entière.
Si en France, les grands jurisconsultes commencent à remettre en question l’aspect « Providence » de l’Etat, le gouvernement Algérien le souligne en avançant une solution . Ainsi, en 2023, l’Etat va verser à la CNR 3% de ses recettes provenant des taxes pétrolières .