L’Algérie connaît depuis plusieurs années une longue période de disette en ce qui concerne le secteur automobile. Alors que la pandémie liée au nouveau coronavirus n’a fait qu’aggraver la situation, le pays peut toutefois entrevoir une transition positive. En effet, pour relancer l’activité de concessionnaires, des mesures ont été prises pour réguler l’octroi des autorisations d’importation de voitures neuves.
Sur instruction du ministère de l’Industrie et des Mines (MIM), la commission technique interministérielle s’affaire à cette tâche avec énergie. Cette mission consiste à étudier les dossiers des opérateurs économiques intéressés. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces derniers semblent bien partis pour relancer le marché automobile.
Plusieurs permis préalables ont été accordées, et cela, en attendant le dépôt des dossiers exigés pour l’acquisition de l’agrément définitif. Ces permis concernent des opérateurs des engins, des motocycles, des utilitaires légers, des poids lourds et des voitures particulières. Une diversité qui devrait générer plusieurs segments de l’activité automobile et offrir ainsi plus de possibilités aux territoires algériens.
Quels sont les critères pour obtenir l’autorisation d’importer des voitures ?
L’obtention des autorisations d’importation de voitures neuves en Algérie s’effectue selon des critères bien précis. Tout d’abord, les opérateurs économiques doivent remplir une série de conditions pour être autorisés à participer à l’activité de concessionnaires. Il est impératif, par exemple, que ces derniers disposent de :
- Une pièce d’identité algérienne,
- Un capital social minimum de 10 millions de dinars algériens,
- Un extrait du registre du commerce.
Ensuite, il convient d’indiquer que les opérateurs économiques doivent être en mesure de proposer une gamme minimale de véhicules neufs et proposer au minimum 4 marques parmi les plus demandées. Ils devront également disposer d’un service après-vente, garantir des pièces de rechange et offrir une formation technique et commerciale à leurs employés.
Quels sont les bénéfices pour le secteur automobile ?
L’accès à ces autorisations représente une opportunité pour le secteur automobile algérien. D’abord, du côté des concessionnaires, ces nouvelles règles leur permettront de bénéficier d’une plus grande flexibilité.
Ensuite, du côté des consommateurs, ces nouvelles mesures devraient entrainer une baisse des prix des véhicules neufs. Ce qui est très avantageux pour les ménages qui pourront accéder à des véhicules neufs à des tarifs plus abordables.
Enfin, ces nouvelles conditions d’octroi des autorisations devraient également encourager l’entrée de nouvelles marques sur le marché algérien et stimuler la concurrence. Ce qui est très positif pour le secteur automobile qui fera l’objet d’innovations et de nouvelles technologies.
Quelles sont les perspectives à venir ?
Si ces nouvelles autorisations d’importation de voitures neuves en Algérie sont délivrées, le secteur automobile pourra alors compter sur un regain de dynamisme. Les concessionnaires pourront bénéficier d’une plus grande flexibilité et de meilleures conditions d’exercice de leur métier. Les consommateurs pourront eux profiter de tarifs plus abordables et de nouvelles marques sur le marché.
C’est très encourageant et cela augure un avenir positif pour l’Algérie. La relance de l’activité de concessionnaires permettra de soutenir l’économie et de créer de nouvelles opportunités pour les acteurs du secteur. C’est une véritable lueur d’espoir qui se profile, et nous sommes impatients de voir les résultats qu’elle pourra engendrer.