Dans une opération d’envergure, les autorités algériennes ont réussi à démanteler un important réseau de blanchiment d’argent basé à Alger. Cette affaire, qui a secoué le pays, met en lumière la lutte constante contre la criminalité financière et l’évasion fiscale. Dans cet article, nous allons explorer les détails de cette opération, les méthodes utilisées par ce réseau pour blanchir de l’argent et les implications de ce démantèlement sur la scène économique et juridique algérienne. Restez avec nous pour découvrir comment les forces de l’ordre ont réussi à mettre fin à ces activités illégales.
Opération réussie contre un réseau de blanchiment d’argent à Alger
La justice algérienne a porté un coup dur à un important réseau de blanchiment d’argent basé à Alger. Selon un communiqué du parquet de la République près le pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed, ce réseau était impliqué dans des activités de blanchiment et de recel des revenus issus de pratiques commerciales suspectes, notamment dans le secteur de la vente de tabac. L’enquête préliminaire a révélé l’implication d’une entreprise de tabac dirigée par une personne identifiée comme B. D. Kh.
Les stratégies de blanchiment d’argent dévoilées
B. D. Kh, à la tête de l’entreprise de tabac incriminée, a mis en place un système complexe pour dissimuler l’origine illicite des fonds. Il utilisait des registres commerciaux au nom d’individus sans lien avec l’entreprise pour justifier la provenance de l’argent. Ces sommes étaient ensuite déposées dans diverses banques sous le nom des accusés. L’objectif était de masquer la véritable source de ces fonds, qui provenaient en réalité de l’évasion fiscale et du blanchiment d’argent. De plus, l’enquête a permis de découvrir des montants en monnaie nationale contrefaits.
Suite judiciaire et confiscation de biens
Le parquet a ordonné la saisie de biens mobiliers et immobiliers, d’argent déposé dans des comptes bancaires et de bijoux estimés à 5,43 milliards de dinars suite à l’enquête préliminaire. Les accusés ont été présentés devant le parquet de la République qui a initié une procédure judiciaire contre B. D. Kh, son entreprise et ses complices. Les charges retenues sont nombreuses, incluant la falsification de monnaie, faux en écritures commerciales et bancaires, blanchiment et recel de produits criminels. Douze individus ont été placés en détention provisoire tandis que les autres restent sous contrôle judiciaire. L’enquête se poursuit.