Démantèlement d’un large réseau de blanchiment entre Algérie, France, Italie, et Dubaï

Démantèlement d'un large réseau de blanchiment entre Algérie, France, Italie, et Dubaï

Une affaire de blanchiment d’argent issu d’un trafic de stupéfiants, impliquant une vingtaine de personnes, a fait le tour du web ainsi que la une des journaux. Il s’agit effectivement d’un réseau international incluant quatre pays dont l’Algérie, Dubaï, la France et l’Italie.

Les prévenus ont fait l’objet de poursuite et ont comparu devant le tribunal correctionnel de Marseille. Ce dernier a prononcé une peine de prison ferme allant jusqu’à 9 ans à l’égard des coupables.

Blanchiment d’argent : un réseau international impliquant 23 personnes

Dans la présente affaire, l’argent blanchi est le produit d’un trafic de drogues et stupéfiants. Entre autres, il s’agissait d’un réseau international puisque les sommes en liquide sont transportées depuis la France pour rejoindre l’Italie afin d’être converties en or. Ce n’est qu’après que ce dernier est envoyé en Algérie ou à Dubaï.

Blanchiment d’argent : un réseau international impliquant 23 personnes

Les autorités ont pu mettre la main sur les criminels en remarquant que des montants de 600.000 à 900.000 euros ont été expédiés de Marseille vers l’Italie. 23 individus ont été interpellés, dont 11 étaient des “sarafs” (agents de change informels).

Effectivement, le blanchiment utilisait le système de l’hawala qui est une compensation financière pratiquée depuis des siècles. Ce sont ces Sarafs qui effectuaient cette opération.

Le verdict du juge : 22 condamnés et 1 relaxé

23 personnes ont été jugé à l’issue de cette affaire; le juge pénal français a rendu son verdict le 12 juillet 2022.

22 sur 23 des prévenus ont été reconnus coupable :

  • Les organisateurs, dont 2 Algériens, ont écopé d’une peine de prison ferme de 9 ans et d’une amende de 500.000 euros
  • Une peine de 7 ans de prison et une amende de 400.000 euros a été prononcée à l’encontre de deux Italiens
  • Trois autres algériens sont respectivement condamnés à 7 ans, 6 ans et 42 mois de prison ; et des amendes avoisinant les 50.000 à 300.000 euros
  • Pour les 11 Sarafs, des peines de prison allant de 18 ans à 6 ans ainsi que des amendes de 5.000 – 100.000 euros ont été énoncées à leur égard.

La dernière personne a été relaxée au bénéfice du doute puisqu’aucune preuve n’a pu établir sa culpabilité.

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Écrit par B. Aghilès

Diplômé en langue Française , c'est la voie de la rédaction web et du journalisme qu'a choisi Aghilès pour sa carrière. Il a opté pour les thématiques suivantes : finance, économie et devise.