Dans une tragédie maritime qui a secoué la communauté internationale, deux marins ont été portés disparus suite au naufrage d’un cargo russe en Méditerranée. Cet incident soulève de nombreuses questions sur la sécurité des navires et les conditions de travail des marins. Dans cet article, nous allons explorer les détails entourant ce malheureux événement, tout en mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui naviguent sur les mers du globe. Restez avec nous pour comprendre les circonstances de ce drame et les implications potentielles pour l’industrie maritime mondiale.
Le naufrage de l’Ursa Major : deux marins russes portés disparus en Méditerranée
Le cargo russe Ursa Major a sombré dans les eaux internationales de la Méditerranée, entraînant la disparition de deux de ses seize membres d’équipage, tous de nationalité russe. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, le navire aurait coulé suite à une explosion dans sa salle des machines. Quatorze marins ont été secourus et transportés vers le port espagnol de Carthagène. L’Ursa Major, qui transportait des grues portuaires et des couvercles de trappe pour des brise-glaces, avait quitté Saint-Pétersbourg le 11 décembre et devait arriver à Vladivostok le 22 janvier.
Les détails techniques et logistiques du voyage de l’Ursa Major
L’Ursa Major, propriété de la société Oboronloguistika, transportait une cargaison spécifique composée de grues portuaires et de couvercles de trappe destinés à des brise-glaces. Pour garantir la stabilité du navire, des conteneurs vides ont été stratégiquement placés sur le pont inférieur, servant de poids mort supplémentaire. Le voyage, qui a débuté le 11 décembre à Saint-Pétersbourg, devait se terminer à Vladivostok le 22 janvier, selon les informations fournies par MarineTraffic.com.
Le sauvetage des marins de l’Ursa Major et les suites de l’accident
L’Ursa Major a émis un appel d’alerte dans la nuit, à environ 105 km de la côte d’Almeria, en raison de conditions météorologiques défavorables. En réponse, une opération de sauvetage a été lancée, impliquant le navire de sauvetage Draco, le navire polyvalent Clara Campoamor et un hélicoptère. Quatorze marins ont été récupérés par le Draco et transportés vers Carthagène. Par la suite, un navire de guerre russe est arrivé sur les lieux pour prendre en charge les opérations de sauvetage, transférées par les autorités espagnoles conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.