L’Algérie est considérée comme un fournisseur d’énergie fiable et important aux yeux de l’Union Européenne. C’est ce que la commissaire européenne de l’énergie a déclaré lors d’un point de presse à la quatrième réunion annuelle de haut niveau du dialogue énergétique entre l’UE et l’Algérie, se tenant à Alger.
Un partenariat gagnant-gagnant entre l’UE et l’Algérie
Les Etats membres de l’UE comptent sur l’Algérie au sujet de l’approvisionnement en énergie. Raison pour laquelle Madame Simson exprime son souhait de renforcer les liens entre l’UE et l’Algérie. En plus, elle a proposé au ministre de l’Energie une collaboration d’envergure où tout le monde trouve son avantage. Elle se base sur trois points très intéressants.
En premier lieu, il y a le gaz. L’Algérie reste l’un des plus grands exportateurs de gaz, et les pays de l’UE ont besoin de ce gaz. Ils comptent en bénéficier en augmentant le volume exporté vers les pays Européens. L’UE peut aider l’Algérie dans l’exploitation de nouveaux gisements en collaborant avec des entreprises européennes. L’expertise des Européens dans la réduction des émissions de gaz dérivés permettent d’augmenter le volume de gaz à commercialiser.
Mme Simson a également proposé à son homologue d’entreprendre les travaux nécessaires pour que l’Algérie devienne le leader mondial dans la production d’énergie renouvelable. Selon elle, le pays dispose de ressources solaires et éoliennes qui peuvent être exploitées de manière infinie. D’ailleurs, le projet commun « Taka Nadhif » reflète déjà cette nouvelle ambition.
Le troisième point concerne la promotion de la production de l’hydrogène vert. C’est un élément clé pour le développement durable. L’UE propose de marcher main dans la main avec l’Algérie pour trouver les investissements utiles à la production et de rendre l’hydrogène plus accessible aux consommateurs. Cela permettra également de faciliter sa commercialisation.