Il y a 3 jours, une panne sur le gazoduc Medgaz a suspendu l’acheminement de gaz algérien vers l’Espagne. Selon les médias espagnols, l’Algérie exagère sur les faits. D’un autre côté, on dirait que celle-ci veut passer un message à Madrid à sa manière. On vous explique ce qui s’est vraiment passé dans cet article.
Une panne depuis 3 jours
Depuis ces 3 derniers jours, tous les médias n’ont fait que parler de cet arrêt temporaire du ravitaillement en gaz algérien vers l’Espagne. Un incident est en fait survenu sur le gazoduc Medgaz, ce qui a suspendu le flux gazier vers la péninsule ibérique.
Mardi, une presse locale a déclaré que la direction de Sonatrach a pointé du doigt son homologue espagnol sur l’origine de cette panne. Pourtant, on flaire une autre manœuvre de la société algérienne pour avertir l’Espagne d’une future rupture de contrat.
Une panne exagérée selon la masse média
Les médias des deux parties n’ont cessé d’apporter leur propre version sur ce sujet. Selon un média arabophone, le gouvernement algérien souhaiterait interpeller Madrid sur sa dépendance en gaz Dz.
Pareil pour une autre presse espagnole, cette dernière affirme que l’Algérie a déjà averti les autorités hispaniques de cette interruption. En effet, la panne survenue révèle une crise diplomatique entre les deux gouvernements ; chose qui risque d’envenimer la situation.
Selon la presse en ligne, l’entreprise pétro-gazière Sonatrach a soit disant aggravé l’incident pour mettre en garde le gouvernement espagnol sur sa capacité gazière. Au lieu d’imposer l’État espagnol, l’Algérie joue le plus fin avec un tel message gazo-diplomatique.