Planifier un voyage peut être une tâche complexe, surtout lorsqu’il s’agit de comprendre les exigences en matière de visa. Si vous êtes Algérien et que vous envisagez de voyager au Maroc, vous vous demandez peut-être si vous avez besoin d’un visa pour entrer dans ce pays voisin. Cet article a pour but de clarifier cette question et de fournir des informations précises et à jour sur les exigences en matière de visa pour les citoyens algériens souhaitant se rendre au Maroc. Que vous planifiez un voyage d’affaires, des vacances ou une visite familiale, restez avec nous pour découvrir toutes les informations nécessaires.
Changement de politique de visa en Algérie pour les ressortissants marocains
Depuis le 26 septembre, l’Algérie a instauré une nouvelle politique de visa à l’égard des citoyens marocains. Annoncée par le ministère algérien des Affaires étrangères, cette mesure est entrée en vigueur immédiatement. Désormais, les voyageurs marocains souhaitant se rendre en Algérie doivent déposer une demande de visa auprès des représentations consulaires algériennes et attendre son approbation avant de pouvoir voyager.
Réaction marocaine face à la nouvelle politique de visa algérienne
En réponse à cette décision, aucune annonce officielle n’a été faite par les autorités marocaines concernant une éventuelle imposition d’un visa aux ressortissants algériens. Théoriquement, les voyageurs algériens peuvent toujours se rendre au Maroc en présentant uniquement leur passeport, sans nécessité de visa. Cette situation témoigne de la volonté du Maroc de maintenir une ouverture vers l’Algérie malgré les tensions politiques.
Historique des relations de visa entre l’Algérie et le Maroc
Les relations de visa entre l’Algérie et le Maroc ont connu des fluctuations. En 1994, le Maroc instaure un visa pour les Algériens suite à des tensions diplomatiques. Dix ans plus tard, en 2004, il lève cette obligation, suivie par l’Algérie en 2005, permettant une libre circulation entre les deux pays. Cependant, l’Algérie accuse le Maroc d’avoir profité de cette exemption pour mener des actions nuisibles à sa stabilité et sécurité, notamment via l’organisation de réseaux criminels et l’espionnage.