Expatriation en Algérie : cette surprenante taxe à l’aéroport qui déroute les voyageurs

Expatriation en Algérie

L’Algérie, pays aux mille et une merveilles, attire chaque année de nombreux expatriés. Cependant, une taxe aéroportuaire surprenante semble dérouter les voyageurs. En effet, cette mesure fiscale, mise en place récemment, suscite de nombreuses interrogations et des réactions mitigées. Dans cet article, nous allons décrypter cette nouvelle taxe, son impact sur les voyageurs et les raisons qui ont poussé les autorités algériennes à l’instaurer.

Préparez-vous à découvrir un aspect méconnu de l’expatriation en Algérie qui pourrait bien changer votre perception du voyage dans ce pays fascinant.

Les bénéfices économiques de l’auto-tourisme en Algérie

Explorer l’Algérie au volant de sa propre voiture offre des avantages économiques non négligeables, notamment en matière de carburant. En effet, les prix du carburant en Algérie sont nettement inférieurs à ceux pratiqués en Europe. Le litre d’essence est vendu à environ 35 dinars algériens (0,22 euros), le gasoil à 23 dinars algériens (0,14 euros) et le GPL à seulement 9 dinars algériens (0,06 euros).

En comparaison, un plein d’essence pour une voiture de tourisme en Europe peut coûter jusqu’à 60 euros. De plus, grâce à un taux de change favorable sur le marché noir des devises, les voyageurs peuvent presque rouler sans frais en Algérie.

Auto-tourisme en Algérie

La taxe sur la consommation de carburant pour les voyageurs quittant l’Algérie

Malgré ces avantages, les voyageurs qui tentent de quitter le territoire algérien sont souvent confrontés à une taxe sur la consommation de carburant. Cette taxe, instaurée par la loi de finance algérienne 2025, vise à « compenser l’écart » entre les prix du carburant en Algérie et ceux pratiqués à l’international.

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Ainsi, un voyageur quittant l’Algérie avec son véhicule doit s’acquitter d’une taxe de 500 dinars algériens. Cette mesure, qui peut surprendre certains voyageurs, s’applique à tous les véhicules quittant le territoire national, indépendamment du type de carburant utilisé pendant leur séjour.

Le témoignage d’un expatrié face à cette taxe

Un expatrié résidant en Algérie a partagé son expérience surprenante avec cette taxe lors de son départ du pays. Dans une vidéo publiée sur TikTok, il raconte comment un douanier lui a demandé de payer une taxe de 500 dinars algériens avant de quitter le territoire national. Au début, il pensait que le douanier lui demandait de payer pour un café.

Cependant, il s’est vite rendu compte qu’il s’agissait de la taxe sur la consommation de carburant. Selon l’article 81 de la loi de Finances, cette taxe est fixée à 500 DZD pour les véhicules de tourisme, 3.500 DZD pour les véhicules utilitaires et 12.000 DZD pour les camions de plus de 10 tonnes et les bus.

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Abdelaziz Merzouk maghreb emergent

Écrit par Abdelaziz Merzouk

Abdelaziz Merzouk est journaliste indépendant spécialisé dans les actualités du voyage, du tourisme et de la découverte en Algérie. Son travail met en avant les destinations locales, le développement du secteur touristique et les nouvelles dynamiques économiques qu’il génère.

Guidé par une approche factuelle et apolitique, il s’attache à proposer une information fiable, documentée et accessible, en donnant la parole aux acteurs du terrain et aux voyageurs eux-mêmes. Sa rigueur et sa curiosité font de lui une référence pour comprendre les mutations du tourisme algérien et ses enjeux futurs.