Dans le monde politique, les coups de gueule publics des walis et ministres sont souvent perçus comme un moyen d’exprimer leur frustration ou leur désaccord. Cependant, ces démonstrations publiques de colère ont leurs limites et peuvent parfois se retourner contre ceux qui les utilisent. Dans cet article, nous allons explorer ces limites et analyser les conséquences potentielles de ces comportements sur l’image publique de ces personnalités politiques. Nous verrons également comment ces coups de gueule peuvent influencer la perception du public et l’opinion publique en général.
Les responsables algériens renouent avec les réprimandes publiques
Après une période de relative tranquillité, la tendance des responsables algériens à admonester publiquement leurs collaborateurs et subordonnés semble reprendre du service. Cette pratique, qui a refait surface suite au remaniement gouvernemental du 18 novembre et au dernier mouvement parmi les walis, est largement relayée par les médias et les réseaux sociaux. Des vidéos montrant des ministres et des walis exprimant leur mécontentement devant les caméras ont été diffusées, illustrant un retour à une vieille coutume algérienne.
Impacts positifs et négatifs de ces comportements publics
D’une part, ces réprimandes publiques peuvent être perçues comme une preuve d’un suivi rigoureux des affaires publiques et d’une priorité donnée à l’application stricte des règles. Cependant, elles peuvent aussi provoquer l’indignation du public, surtout lorsque le fonctionnaire réprimandé est humilié devant les caméras. Cette pratique peut avoir un effet dévastateur sur le moral du personnel de l’État et peut même entraîner des conséquences psychologiques néfastes.
Des alternatives à l’expression publique de la colère et leurs implications
Il est possible d’affirmer son autorité sans exprimer sa colère en public. Les responsables peuvent utiliser les outils réglementaires pour évaluer, récompenser, sanctionner ou rappeler à l’ordre en cas de manquement. Sermonner un cadre de l’État devant les caméras peut révéler des défaillances graves dans le suivi des projets. L’image des responsables est déterminée par la gestion efficace ou inefficace du secteur dont ils ont la charge.