Dans l’ombre des laboratoires algériens, une révolution silencieuse est en marche. Une innovation médicale prometteuse se prépare à conquérir le marché international, suscitant l’attention et l’excitation de nombreux experts. Les stylos d’insuline, indispensables pour les personnes atteintes de diabète, sont sur le point de franchir les frontières nationales pour s’imposer à l’échelle mondiale.
Derrière cette avancée majeure se cache un savoir-faire algérien méconnu, prêt à rivaliser avec les géants de l’industrie pharmaceutique. Découvrez dans cet article comment l’Algérie se prépare à exporter ses stylos d’insuline et à marquer l’histoire de la santé internationale.
L’usine de production d’insuline à Boufarik dépasse sa capacité de production annuelle
La directrice générale de l’usine de production d’insuline à Boufarik, Malika Derbal, a récemment annoncé que leur installation avait surpassé sa capacité de production annuelle de 55 millions de stylos d’insuline. Cette augmentation significative de la production est le résultat des efforts continus de l’entreprise pour répondre à la demande croissante sur le marché national.
Cependant, cette augmentation de production pose également des défis logistiques et organisationnels pour l’usine. Il est essentiel de mettre en place des mesures supplémentaires pour garantir une production efficace et continue afin de répondre aux besoins des patients diabétiques en Algérie.
Vers la satisfaction de 99% de la demande nationale en insuline
Malika Derbal a déclaré que l’année prochaine, leur entreprise serait en mesure de satisfaire 99 % de la demande du marché national, ce qui est une étape significative vers la réduction de la dépendance à l’importation. Cette déclaration de Malika Derbal est très encourageante pour l’industrie pharmaceutique algérienne et pour les patients diabétiques du pays.
En atteignant un taux de satisfaction de 99% de la demande nationale en insuline, l’usine de Boufarik contribuera grandement à réduire la dépendance à l’importation de ce médicament vital. La dépendance à l’importation de l’insuline était un problème majeur en Algérie, avec des dépenses annuelles de 400 millions d’euros pour l’importation de ce médicament. En produisant localement une grande partie de l’insuline nécessaire, l’Algérie pourra économiser ces coûts élevés et garantir un accès continu aux soins pour les patients diabétiques du pays.
De plus, cette augmentation de la capacité de production de l’usine de Boufarik ouvre également des opportunités d’exportation vers d’autres pays africains et européens. Cela permettra non seulement de générer des revenus supplémentaires pour l’entreprise, mais aussi de renforcer la position de l’Algérie en tant que producteur et exportateur d’insuline.
En conclusion, la capacité future de l’usine de Boufarik à satisfaire 99% de la demande nationale en insuline est une étape cruciale vers la réduction de la dépendance à l’importation et l’indépendance pharmaceutique de l’Algérie. Cela garantira un accès continu aux soins pour les patients diabétiques du pays et ouvrira de nouvelles opportunités d’exportation.