Les céréales font partie des produits agricoles les plus consommés au monde, y compris par la population algérienne. Cependant, suite à des évènements majeurs qui ont déclenché des crises humanitaires, sanitaires et économiques ; la production de blé et de l’orge rencontre des difficultés.
Pour y remédier, l’Etat algérien met en œuvre des mesures de rétablissement. Nous vous divulguerons ce propos à travers cet article !
Hausse de prix du blé et de l’orge établie par l’Etat
L’Algérie, en vue de cette forte consommation en céréales, a été obligée de procéder à une importation. Mais face aux crises mondiales successives durant ces dernières années, cette solution ne semble plus adaptable. D’ailleurs, cela ne fait que s’accentuer avec la guerre qui oppose la Russie et l’Ukraine.
👨🏿💼 🇩🇿Algérie :la société Algérienne l'OAIC a achetée 740 000 tonnes de blé optionnel dans le cadre d'un appel d'offres. Le prix était de 445 $ la tonne de C&F. Livraison du 1er au 15 août et du 16 au 31 août depuis les principales régions de livraison, dont l'Europe. pic.twitter.com/Fmz1SIK3KI
— Les agriculteurs d'Afrique 🌱👨🏿🌾 (@les2AA) June 29, 2022
L’Etat a établi des mesures afin de pallier ce problème, il a haussé le prix d’achat du blé et de l’orge afin d’encourager les agriculteurs à en produire davantage.
Projet de vente de blé et de l’orge auprès de l’OAIC
Constatant que l’initiative susmentionnée n’a pas porté ses fruits, le gouvernement algérien, par le biais de la loi de finance complémentaire ou LFC 2022, invite les agriculteurs à vendre leurs céréales à l’OAIC ou Office algérien interprofessionnel des céréales.
Le conseil des ministres met en place l’article 30 du projet de Loi de finances complémentaires pour 2022. Cet article souligne le fait que tout agriculteur pratiquant la céréaliculture et bénéficiant de l’aide de l’Etat, que ce soit en amont ou en aval ; et qu’importe sa forme ou sa nature, était tenu par l’obligation de céder sa production de blé et d’orge à l’OAIC.
Cette mesure s’avère insatisfaisante jusque-là car une part des céréales vendue à l’OAIC ne demeure pas en Algérie mais se fait exporter dans d’autres pays.