L’Algérie fait face à une situation préoccupante : la flambée des prix du poulet. Ce produit de consommation courante, apprécié par les ménages algériens, est devenu presque inaccessible pour certains. Cette hausse vertigineuse des tarifs suscite l’inquiétude et pose de nombreuses questions. Comment en est-on arrivé là ? Quels sont les facteurs qui ont conduit à cette situation quasi incontrôlable ?
Cet article se propose d’analyser les causes de cette inflation galopante et d’envisager les solutions possibles pour y remédier. Restez avec nous pour comprendre les tenants et aboutissants de cette problématique qui affecte le quotidien de millions d’Algériens.
L’instabilité des prix du poulet en Algérie
En Algérie, le marché de la volaille a connu une fluctuation significative ces derniers temps. Le prix du kilo de poulet a dépassé pour la première fois les 600 dinars fin septembre, avant de chuter à moins de 500 dinars, puis de remonter.
Malgré l’importation de poussins et la disponibilité d’aliments pour volailles, le coût du poulet reste élevé, atteignant 550 DA le kilo. Cette instabilité des prix inquiète Mustapha Zebdi, responsable d’une des principales associations de consommateurs du pays.
Les facteurs influençant les prix du poulet
Plusieurs facteurs contribuent à la hausse des prix du poulet en Algérie. L’augmentation des coûts du maïs et du soja sur le marché mondial, principaux aliments pour volailles, joue un rôle significatif. De plus, la grippe aviaire a réduit la disponibilité des poussins, exacerbant la situation.
Les pratiques spéculatives dans le contexte de libéralisation de l’industrie avicole ont également leur part de responsabilité. Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhafid Henni, pointe du doigt le rôle des intermédiaires dans le maintien des prix élevés.
Les mesures prises pour contrôler la situation
En 2022, le ministère de l’Agriculture a initié une opération avec l’Office national des aliments du bétail (ONAB) pour fournir aux éleveurs des aliments et des poussins à 80 DA l’unité, dans le but de freiner la spéculation. Cependant, malgré ces efforts, les prix restent élevés, incitant les associations de consommateurs à lancer des boycotts.
Ces actions n’ont pas réussi à faire baisser significativement les prix, soulignant la nécessité d’une analyse approfondie de la situation et d’un renforcement des mécanismes de contrôle.