Dans le cadre du développement du secteur industriel, le gouvernement algérien envisage d’implanter un pôle industriel destiné à la construction automobile dans le pays.
En effet, le gouvernement a ordonné au ministère de l’industrie de débuter le projet en récupérant les usines des hommes d’affaires déchus ou faillis.
Entre autres, le président de la République a, lui-même, donné l’ordre d’engager les pourparlers pour la mise en place de différentes entités économiques dans le pays. Cette démarche est effectuée dans le but de confisquer les biens des hommes d’affaires impliqués dans des affaires de corruption et/ou ayant des problèmes avec les autorités judiciaires.
De plus, le premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a également convoqué une réunion du Conseil national des contributions de l’Etat, en collaboration avec les ministères concernés, dans le but de transférer les biens mentionnés ci-dessus au secteur public.
Un grand pôle industriel à partir des usines confisquées
En effet, le gouvernement algérien, à travers une correspondance, a officiellement communiqué qu’un pôle destiné pour la construction de véhicule sera implantée à partir des usines récupérées, notamment la « SOVAC », « MAAZOUZ, « TAHKOUT » et « BAIRI ».
Dans le cadre de ce projet, des médias ont annoncé que le ministère de l’industrie travaille déjà sur les propriétés qui ont fait l’objet d’une confiscation par décision de justice et qui pourront être remises à l’Etat.
L’industrie automobile : un secteur à relancer en Algérie
Suite à cette situation, le gouvernement algérien a officiellement annoncé que l’activité de montage de véhicule sera relancée, après avoir discuté et s’être mis d’accord avec une dizaine d’opérateurs industriels à l’étranger qui seront prêts à investir en Algérie.
Un décret pour la mise en œuvre de ce projet sera publié d’ici quelques jours afin d’organiser et de mettre en place la production locale des pièces et fournitures nécessaires pour la nouvelle industrie mécanique.
Entre autres, le ministère a déclaré que des négociations sont effectuées avec de nombreux constructeurs automobiles qui seraient intéressés d’investir en Algérie. Il ajoutait également que ces actions sont faites dans le cadre de l’adoption d’un cadre légal et réglementaire de l’activité.
Et surtout, il mentionnait que toute prise de décision relative à ce projet se fera en considération des intérêts économiques du pays tout en respectant les principes de transparence et d’impartialité.