Un vent de contestation souffle sur la Société tunisienne de transport des produits miniers. Les employés ont décidé d’arrêter le travail, provoquant un arrêt brutal de l’industrie minière du pays. Cette grève inattendue soulève de nombreuses questions quant à ses causes et ses conséquences potentielles sur l’économie tunisienne. Dans cet article, nous allons explorer les tenants et aboutissants de cette situation complexe qui met en lumière les défis auxquels sont confrontées les industries extractives en Tunisie.
Restez avec nous pour comprendre les enjeux de cette grève et son impact sur l’industrie minière tunisienne.
Grève sauvage à la STTPM : le contexte et les circonstances détaillés
Le mardi 17 juin 2025, un mouvement de grève générale spontanée a été lancé par les employés de la Société Tunisienne de Transport des Produits Miniers (STTPM). Cette action, qui se déroule en dehors de tout cadre syndical, perturbe directement les activités de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG).
Les travailleurs protestent contre le projet de la CPG d’externaliser le transport du phosphate brut depuis les mines jusqu’aux usines de traitement. Parallèlement, ils réclament une stabilisation de la situation de la STTPM et l’instauration de réformes significatives pour redresser l’entreprise.
Impact de la grève sur la production de la CPG et l’économie locale
La grève en cours à la STTPM a un impact direct et significatif sur les sites de production de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG). En effet, l’arrêt du transport du phosphate brut paralyse l’activité de la compagnie, mettant en péril sa productivité. Cette situation pourrait avoir des conséquences désastreuses non seulement pour la CPG, mais aussi pour l’économie locale qui dépend largement de cette industrie.
La sous-traitance envisagée par la CPG est donc au cœur des tensions, tandis que les grévistes appellent à une régularisation de la STTPM et à la mise en place de réformes majeures pour sauver l’entreprise.
Les revendications des grévistes : opposition à la sous-traitance et appel à des réformes
Les grévistes de la STTPM s’opposent fermement au projet de la CPG d’externaliser le transport du phosphate brut, une décision qu’ils jugent préjudiciable pour l’entreprise et ses employés. Ils estiment que cette mesure pourrait menacer leurs emplois et déstabiliser davantage la société. Par ailleurs, ils appellent à une régularisation de la situation de la STTPM, actuellement en difficulté.
Les grévistes demandent également la mise en œuvre de réformes majeures pour redresser la société, soulignant l’urgence d’une action concrète pour sauver l’entreprise et préserver les emplois. Ces revendications reflètent leur volonté de voir la STTPM retrouver sa stabilité et sa compétitivité.



