Nous entamons désormais la période de la rentrée pour l’année scolaire 2022-2023. Cependant, une grève du Syndicat National des Superviseurs et d’Adjoints d’Éducation ou SNSAE apparaît déjà à l’horizon .
L’éducation des enfants algériens va ainsi recevoir des coups durs car cela pourrait engendrer le report de la date de la rentrée chez certaines écoles à un jour ultérieur. Ce qui entraînera le retard malgré les centaines de programmes scolaires devant être poursuivis avant l’arrivée des examens officiels.
Une trêve annoncée depuis juillet : le Ministère de l’éducation nationale ne manifeste aucune préoccupation
Le Syndicat des superviseurs et des adjoints ont déjà décrit depuis la fin de l’année scolaire précédente le goût de celle qui devrait débuter en septembre 2022. La protestation s’étalera sur deux jours et implique tous les membres. A ce propos, ce sont les 21 et 22 septembre prochains qui ont été programmés.
Cela signifie que la grève prendra une dimension nationale et toutes les écoles disséminées dans toute l’Algérie en subiront les conséquences que cela puisse présenter. La trêve de l’administration sera accompagnée d’une manifestation organisée dans les wilayas.
« Quand on n’écoute pas les chuchotements, on sera contraint d’entendre les cris »
Cette expression résume et traduit bien la chronologie des évènements. Avant d’opter pour la grève et les sit-in, le Syndicat des superviseurs et des adjoints d’éducation a déjà épuisé toutes les voies de recours préalables.
Le Département ministériel qui chapeaute leur organisation ayant toujours fait la sourde oreille et fermé la porte aux discussions, la demande des membres syndicaux en est venue aux rassemblements.
La raison de ce mouvement se trouve en grande partie dans le projet de leur statut particulier. Certaines clauses dudit statut ne leur conviennent pas car laissent transparaître, selon eux, un désir de dévaloriser les enseignants.