L’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) a réclamé, lors d’une déclaration au média, l’organisation d’un sommet tripartite afin de revoir le dossier de la hausse du salaire minimum garanti des travailleurs du secteur privé en Algérie. Les syndicats, réunis au sein de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et le gouvernement, proposent de porter la valeur du salaire national minimum garanti à quarante mille dinars, soit quatre millions de centimes (40.000 DA).
Depuis environ trois ans, les salariés du secteur public ont bénéficié d’augmentations salariales successives mais leurs homologues du secteur privé sont restés à l’écart. Il est donc plus que temps de revoir le salaire de base des salariés du secteur privé.
La proposition de l’AGEA
Mouloud Khaloufi, président de l’AGEA, a expliqué que la proposition souhaite à porter la valeur du salaire national minimum garanti à 40.000 DA entraînerait une augmentation salariale pour 7 millions de travailleurs dont 1,2 million dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.
Dans le but de mettre en œuvre cette proposition, l’AGEA appelle les autorités dépositaires à activer l’organisation d’un sommet tripartite dans un proche avenir. Les représentants des syndicats, regroupés au sein de l’UGTA, et le gouvernement doivent se réunir afin d’élever la valeur du salaire minimum garanti.
La date annoncée
Le directeur général du Budget au Ministère des Finances, Abdelaziz Fayed, a précisé que le versement de l’augmentation des salaires se fera en mars prochain avec effet rétroactif à partir de janvier 2023.
La hausse du salaire minimum garanti en Algérie est donc imminente. Si le sommet tripartite se déroule avec succès, les salariés du secteur privé pourront bientôt profiter d’une augmentation salariale.