L’Algérie fait partie des premiers pays importateurs de blés et de céréales. Cette démarche est mise en œuvre afin de couvrir les besoins alimentaires de la population algérienne. D’importantes décisions concernant l’importation de céréales en Algérie ont toutefois été récemment prises.
Découvrez les détails sur ce changement.
Importation de céréales revue à la baisse
Ce dimanche, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, s’est rendu sur la troisième chaîne de la radio nationale de l’Algérie. Sur les ondes de la chaîne III, il a annoncé que ce pays maghrébin va réduire ses importations de céréales de 25 %.
Il a expliqué que cette décision a été prise en raison de la quantité de la production nationale réalisée au cours des années 2021-2022. En effet, si l’on se réfère aux collectes de ces dernières années, l’Algérie a pu assembler jusqu’à 27 millions de quintaux.
De plus, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a souligné qu’un volume de 27 à 30 millions de quintaux est à estimer pour la production locale.
Il est important de savoir que les quantités de céréales retirées par les agriculteurs pour les replantations, celles réservées à la vente directe et aux œuvres de bienfaisance ne sont pas incluses dans cette estimation.
D’autres changements qui méritent attention
L’atteinte de cet objectif requiert du changement. Pour ce faire, le ministère de l’Agriculture envisage d’accroitre la surface agricole destinée à la plantation de céréales. Notez qu’à l’heure actuelle, la surface dédiée à cet effet est de 3,3 millions d’hectares.
Pour aboutir à leur fin, le ministère songe donc à améliorer les rendements agricoles de 60 à 70 quintaux par hectare. Par ailleurs, un projet de généralisation de l’irrigation des régions centrales et de l’Ouest de l’Algérie est aussi considéré par le ministère.
Pour augmenter la production nationale, le gouvernement s’intéresse également à l’agriculture désertique due au fait qu’elle propose un fort rendement pouvant aller jusqu’à 100 quintaux à l’hectare.
Le président Abdelmadjid Tebboune a, en outre, donné son aval pour accroitre les subventions pour les céréaliculteurs en dégageant une enveloppe financière de 30 milliards de dinars pour compenser la différence de prix occasionnée par la hausse d’un quintal de blé dur.