Au début des années 2000, les sociologues ont fait une prévision selon laquelle en 2020, la population canadienne serait composée à 20% de personnes âgées. La situation actuelle confirme les prédictions faites vingt années auparavant. Statistique Canada informe que les sept millions d’habitants sur les trente-sept millions représentent la population vieille et ce chiffre ne cesse de s’accroître.
L’organisme national fait remarquer qu’entre 2016/2021, il y eut une augmentation de 18 %. Conscients que ce problème constitue un immense écueil pour la croissance économique, les dirigeants du pays ont décidé de promouvoir l’immigration. « Les naissances ne suffisent plus, en l’absence de l’immigration, à renouveler la population. Sans immigration, la population diminuerait. » a reconnu le directeur de division de Statistique Canada.
Récemment, le pouvoir exécutif canadien a commencé à asséner des politiques publiques variées, en vue d’offrir aux travailleurs étrangers un mécanisme complet de protection.
Le programme des travailleurs étrangers temporaires érigé en une branche unique de politique publique
En effet, le cas particulier des travailleurs étrangers temporaires est traité par un programme gouvernemental. Ce dispositif permet aux employeurs canadiens de conclure un contrat de travail à durée déterminée avec les immigrés. Il se décline en quatre formules : postes à haut salaire, talents mondiaux, postes à bas salaire et travailleurs temporaires.
Ladite politique a reçu, depuis peu, une réforme. Si auparavant, l’entreprise recruteur devait se soumettre préalablement à une évaluation positive de l’impact sur le marché du travail, la modification réglementaire a levé cette obligation.
Au Canada, les droits des travailleurs, y compris ceux des travailleurs étrangers temporaires (TET), sont protégés par la loi. Si vous êtes un TET du Programme de mobilité internationale, découvrez vos droits en tant que travailleur au Canada : https://t.co/ooACXrONAH pic.twitter.com/uFAHf4aL6o
— IRCC (@CitImmCanFR) September 26, 2022
Des prémices d’une protection sociale accompagnés d’un régime juridique protégeant contre les abus
L’amendement des dispositions portant sur la situation des immigrés et des travailleurs étrangers a renforcé leur système de protection. L’incrimination de toute forme de violence commise par les employeurs contre ces travailleurs étrangers temporaires intègre désormais le Droit du travail et le Droit criminel canadiens. Il leur est aussi prohibé de requérir à ces demandeurs d’emploi des frais de recrutement.
La dernière nouvelle disposition oblige les employeurs à fournir à leurs employés une assurance maladie privée.