La question de l’immigration en France reste l’un des plus grands points de tension entre l’Algérie et l’hexagone. En effet, l’immigration clandestine et les harragas qui accostent de plus en plus aux côtes européennes sont sujets de discorde au sein de la classe politique européenne et française.
Ces conditions ont entraîné la diminution des visas accordés aux ressortissants maghrébins, et par conséquent aussi les algériens, par le gouvernement français. Une réduction de plus de 60 % des visas accordés il y a encore 2 ans.
C’était d’ailleurs une des questions abordées lors de la visite du président Macron à Alger. Si une entente sur la question n’a jamais été officiellement partagée, il semblerait que la France ait reconsidéré la question.
C’est via son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, que la France annonce un nouveau type de séjour accordé à une catégorie de travailleurs. Ainsi que d’autres mesures concernant les mineurs clandestins.
Un séjour : talents-profession, pour ces professionnels
Ce nouveau type de séjour est proposé aux travailleurs de la santé, plus exactement aux médecins et aux pharmaciens. Une nouvelle qui n’est pas très avantageuse pour l’Algérie qui a vu rien qu’en cette année 2022 le départ d’au moins 1 200 professionnels de santé quitter le pays pour aller exercer en France.
Bien évidemment, cela représente une opportunité pour ces professionnels qui recherchent de meilleures conditions de travail. Par ailleurs, on remarque une montée en puissance de la qualification des médecins algériens à leur valorisation sur le plan international.
Arrivés en France, ils bénéficieront d’une “carte de séjour talent-professions médicales et de la pharmacie” qui sera mise en place dès 2023. Par cette démarche, la France espère pallier la désertion du milieu hospitalier par les professionnels français et l’absence de main d’œuvre qualifiée.
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