Le marché de l’automobile en Algérie connaît actuellement une certaine crise. La suspension de l’importation des voitures neuves depuis 2017 a mis de nombreux concessionnaires dans une situation difficile. En effet, la vente de véhicules neufs diminue progressivement tandis que le marché de l’occasion est en pleine expansion.
Face à de telle situation, les concessionnaires estiment que des mesures doivent être prises, raison pour laquelle ils ont décidé de plaider leur cause auprès du président de la République Abdelmadjid Tebboune.
Une lettre d’engagement du Groupement des concessionnaires automobiles adressée au président
Selon plusieurs sources, le GCA ou Groupement des Concessionnaires Automobiles a envoyé une lettre au président Tebboune réclamant la levée de l’interdiction d’importation ainsi que la reprise de leur activité. Dans ce dessein, le GCA s’est également engagé à se lancer dans l’industrie automobile, notamment dans la construction.
En effet, le groupement a demandé que les importations reprennent pour les concessionnaires ayant rempli et respecté les conditions légales nécessaires. En échange, ils se lancent dans le défi d’ouvrir une industrie locale de construction de voitures, et ce dans un délai de trois ans au maximum.
Le gel de l’importation automobile : une situation alarmante selon le GCA
Dans cette même lettre, le GCA a fait sonner l’alarme sur la crise que connaît les concessionnaires avec le blocage des activités d’importation. En effet, les pertes financières s’accumulent avec les charges (salaires, location) qui ne diminuent point.
Alors que les entreprises qui agissent dans la légalité et demandant l’agrément auprès des autorités subissent les conséquences de cet arrêt, le marché noir des véhicules importés prend de plus en plus de place. Le problème, selon eux, est que la vente illégale de voiture ne garantit en aucun cas la protection du consommateur qui est l’un des principes cadres de cette activité.