C’est l’un des plus gros dossiers du gouvernement. Le secteur automobile algérien souffre depuis quelque temps, et ce, de différentes manières. En effet, après une fermeture de l’industrie d’assemblage automobile, ainsi que les restrictions au niveau de l’importation. Le prix des voitures dans le pays a connu une véritable hausse.
Pour ranimer le secteur, le gouvernement, via son ministère de l’industrie, serait entré en négociation pour accueillir les usines de certains grands constructeurs automobiles. L’enjeu sera de ne pas reproduire les mêmes erreurs du passé et de maximiser la main-d’œuvre algérienne. Le made in Algérie, permettrait d’amoindrir le prix de vente des voitures neuves.
D’ailleurs, le ministre de l’industrie partage l’idée selon laquelle la fabrication locale et l’importation auront un effet positif sur le marché. À cet effet, un crédit à la consommation sera établi pour faciliter l’achat des voitures fabriquées dans le pays, selon Ahmed Zeghdar.
Concernant l’importation, elle débutera dès 2023. La durée du traitement de la demande est fixée à 2 mois après l’accusé de réception de la demande d’agrément, précise le ministre de l’industrie. Après quoi, l’agrément sera délivré au concessionnaire pour qu’il puisse engager les procédures d’importation.
Le nouveau contrat automobile : les détails ?
🔴 #Algérie| Le projet d’implantation en Algérie d’une usine de production de véhicules de la marque #Fiat, filiale du groupe automobile Stellantis, a franchi une nouvelle étape ⤵️https://t.co/q2L90wnXSr pic.twitter.com/9JzskfaYGj
— Almagharibia TV قناة المغاربية (@almagharibia_tv) November 30, 2022
Entre autres, le gouvernement assure avoir déjà trouvé un accord avec un géant de l’industrie automobile, Stellantis. Il s’agit du groupe propriétaire de la marque italienne Fiat. L’accord prévoit de lancer la production de 60 000 véhicules par an pour un début. Pour atteindre 90 000 véhicules par an.
Outre la marque italienne, des constructeurs Japonais ou encore français sont annoncés. Pour le moment, aucune déclaration officielle ne donne de détail sur ses informations. Mais le gouvernement assure être en négociation avec d’autres intervenants sur le secteur.