La jeunesse algérienne vit un cauchemar, notamment à cause des fléaux sociaux qui prennent une ampleur hors norme dans le pays. Récemment, des images sur des migrants subsahariens déguisées en femme font le tour de la toile.
Mais la police de la Wilaya d’Alger les a capturés pour une raison plus horrifiante.
Un déguisement pas comme les autres
Ces hommes utilisent une tonne de maquillage pour se fondre dans la masse. Ils se servent visiblement de produits cosmétiques pour blanchir leur teint et passer inaperçus. On pourrait même les mélanger avec des femmes algériennes de classe moyenne.
Mais, en réalité, ce sont des trafiquants de drogue qui se cachent derrière une autre apparence, des Djelabas et des voiles. Ils comptent en tout 10 migrants subsahariens et 4 Algériens entre 20 et 45 ans.
La Tchoutchna au cœur de cette histoire
Ces accusés ont été arrêtés à cause de lourdes accusations comme le trafic de drogue et d’êtres humains. Pour faire la diversion, le réseau a décidé de camoufler ses hommes avec des habits de femmes.
Transformées sous forme de capsule, les drogues seront avalées par les membres. Ils devront par la suite se débarrasser du petit contenant pour pouvoir mélanger les drogues dures à des produits pharmaceutiques.
Une fois cette étape terminée, ils les mettent en vente plus facilement sur le marché sous le nom de Tchoutchna. L’analyse que les médecins du CHU Mustapha atteste justement la présence de ces substances dans l’estomac des inculpés.
En dehors des 1,5 kg de drogue (50 g de cannabis, 670 g de cocaïne et 780 g d’héroïne), la police a également réquisitionné 86 000 dinars algériens, 13 téléphones portables, deux véhicules, un ordinateur portable ainsi que des produits pharmaceutiques.