L’industrie pharmaceutique est un secteur en constante évolution, qui ne cesse de croître et d’innover. Selon les dernières prévisions, cette industrie pourrait atteindre une valeur impressionnante de 4 milliards de dollars d’ici 2024. Quels sont les facteurs qui stimulent cette croissance ? Comment les entreprises du secteur se préparent-elles à relever ce défi ? Cet article vous propose une analyse approfondie des tendances actuelles et futures de l’industrie pharmaceutique. Restez avec nous pour découvrir comment ce secteur dynamique se transforme et s’adapte aux défis du 21ème siècle.
Expansion prévue de l’industrie pharmaceutique algérienne
Le secteur pharmaceutique algérien devrait connaître une croissance significative, avec une production nationale estimée à plus de 4 milliards de dollars en 2024, selon Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique. En 2023, la production a atteint 3,56 milliards de dollars, contre 3,14 milliards en 2022, grâce aux efforts des près de 300 unités publiques et privées du secteur. Parallèlement, les importations ont diminué, passant de 1,422 milliard de dollars en 2022 à 1,293 milliard en 2023, et devraient encore baisser pour atteindre 1 milliard en 2024.
Renforcement de la production locale et réduction des importations
Le secteur pharmaceutique algérien a réussi à augmenter sa production locale, qui devrait représenter 80,48% du marché national d’ici la fin de l’année. Cette croissance est due à une augmentation significative du nombre de molécules de médicaments produites localement. Actuellement, plus de 3400 molécules sont fabriquées en Algérie sur un total de 4500 disponibles sur le marché national. Cette évolution positive s’accompagne d’une baisse continue des importations, qui devraient atteindre 1 milliard de dollars en 2024, contre 1,293 milliard en 2023 et 1,422 milliard en 2022.
Diversification industrielle et objectifs de croissance économique
Le ministre a mis en lumière plusieurs projets industriels, dont la production d’huile végétale à l’usine « El Mahroussa » et la transformation du sucre à Larbatache. Il a également souligné les exportations de ciment, qui ont atteint 747 millions de dollars en 2023, ainsi que la production de fer et d’acier, positionnant l’Algérie comme le troisième producteur arabe. L’objectif est d’accroître la contribution du secteur industriel au PIB national à 10% d’ici 2027, contre 4,1% actuellement, reflétant l’ambition de diversifier l’économie algérienne.