Vers une régulation des contenus des influenceurs du pays. En effet, depuis 7 mois, une affaire mettant en cause les influenceurs a fait couler beaucoup d’encre. Cette affaire a aussi soulevé le problème lié à l’absence d’encadrement de cette “profession” de nouveau genre.
À titre de rappel, il s’agit du “Future Gate” mêlant publicité mensongère et escroquerie. Sous la propriété d’un dénommé Oussama Rezagui, lui-même influenceur, une société fictive promettait aux jeunes étudiants algériens des études à l’étranger. Pour arriver à sa propagande, le jeune homme a fait appel à trois autres influenceurs, pour partager cette opportunité à leur communauté.
Finalement, les 4 belligérants furent arrêtés après que les personnes ayant utilisé leurs services aient constaté une fois dans le pays d’expédition, qu’ils n’étaient ni pris en charge, ni inscrits dans aucune université.
Sept mois après, les trois influenceurs ont été libérés, dont la plus jeune a été acquittée le 09 août dernier. Les avocats de ces derniers ainsi que les juristes, ont après soulevé un point important, qui est de se pencher sur la législation afin d’apporter un encadrement légal sur la pratique de ces publicités clandestines sur les réseaux sociaux.
Parmi l’une des mesures évoquées, la possession d’un registre de commerce sera peut-être obligatoire pour tout influenceur. Ces derniers utilisent en effet, leurs comptes pour des publicités rémunérées ou d’autres fins commerciales.
Il a fallu attendre une telle affaire, pour se rendre compte du retard accumulé sur le pays de l’aspect légal sur le phénomène numérique, en l’occurrence Tiktok, Instagram et Facebook. La pandémie et le confinement ont été un très grand catalyseur de ce phénomène, et l’Algérie n’est pas le seul pays à manquer de texte de loi sur la question.