Pour rehausser le taux d’inscription des étudiants algériens à l’université, le gouvernement offre une seconde chance. En effet, par le biais du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l’État veut mobiliser les jeunes Algériens à regagner leur parcours estudiantin. Une mesure qui intervient quelques semaines avant la rentrée.
Conscient du décrochage qu’a pu occasionner le Covid-19, chez plusieurs étudiants, l’État veut renforcer les effectifs des universités. Il est très facile de constater, que même 2 ans après la pandémie, les restrictions liées à la crise ont eu un impact conséquent sur le milieu de l’éducation.
Cette année, alors que le taux de réussite au baccalauréat est à son plus haut niveau, il paraît assez judicieux de donner plus de flexibilité dans les inscriptions aux cycles universitaires. Pour ce faire, quelques critères sont pris en compte, on vous en parle dans la deuxième partie de cet article.
Le droit à la deuxième chance
Selon la note du Ministère de l’enseignement supérieur, tous les étudiants ayant eu du retard sur leurs inscriptions ou réinscriptions auront droit à une deuxième chance.
Inutile de paniquer donc, si vos formalités ne sont pas encore finalisées. Par ailleurs, pour les étudiants ayant arrêté leurs parcours universitaires, ces derniers pourront eux aussi entamer les démarches pour regagner les amphis de l’université.
Pour cela, ils devront se munir de leurs derniers relevés de notes (Bacc, licence, équivalent..). Cette seconde chance est valable, vous l’aurez compris, pour les inscriptions ou les réinscriptions en licence et en master, mais aussi en ingénieur d’État.
C’est une belle opportunité pour les jeunes Algériens désireux de poursuivre leurs formations. Seuls les étudiants sanctionnés devront purger leurs peines avant de prétendre à une réinscription.