Découvrez les nouvelles dispositions réglementaires de la Banque d’Algérie concernant le marché monétaire interbancaire relevant de la finance islamique.

Un texte qui définit les opérations, les intervenants et les modalités d’application dans ce secteur en plein essor. Une avancée majeure pour l’économie algérienne, à découvrir en détail.
La régulation de la finance islamique par la Banque d’Algérie
Le 24 septembre 2025, la Banque d’Algérie a édicté le règlement n° 25-13, se rapportant au marché monétaire interbancaire dans le cadre de la finance islamique.
Fateh, 45 ans, directeur financier d’une banque islamique
Ce texte, publié dans le Journal officiel n°68, vise à encadrer les opérations sur ce marché spécifique, en accord avec la loi monétaire et bancaire n° 23-09 du 21 juin 2023.
La Banque d’Algérie assure le bon fonctionnement de ce marché monétaire interbancaire et agit comme médiateur pour faciliter les transactions entre les acteurs concernés.
Les acteurs clés du marché monétaire interbancaire islamique
Les principaux intervenants sur ce marché sont les banques et les établissements financiers, qui sont régis par l’article 72 de la loi n° 23-09.
Ces institutions jouent un rôle crucial dans le fonctionnement du marché monétaire interbancaire relevant de la finance islamique.
En outre, les investisseurs institutionnels et les entités nationales dont l’activité est liée aux opérations financières islamiques, comme les sociétés d’assurance Takaful, sont également des acteurs clés.
Le guichet de la finance islamique peut intervenir sur ce marché via la structure chargée de la trésorerie de la banque ou de l’établissement financier.
Fonctionnement et réglementation des opérations sur le marché monétaire interbancaire islamique
Le marché monétaire interbancaire islamique se divise en deux types d’opérations : l’investissement et le dépôt interbancaires.
Ces transactions, effectuées selon des maturités allant de 24 heures à deux ans, sont conclues dans le cadre de conventions-cadres signées par les deux parties.
Le règlement des opérations est réalisé via le système « Algeria Real Time Settlements » (ARTS). La Banque d’Algérie, en tant qu’intermédiaire, perçoit une commission pour son rôle facilitateur dans ces transactions.



