Annoncée en grande trombe, l’ouverture de la première compagnie privée algérienne Fly WestAf est retardée.
Fly WestAF, son premier décollage reporté
Petit à petit, l’oiseau fait son nid. C’est bien le cas pour cette nouvelle compagnie privée algérienne qui a pointé le bout de son nez en début d’année.
Le premier low cost privé en Algérie a vu officiellement le jour il y a quelques mois, grâce à ses deux cofondateurs Chekib Ziani-Cherif et Richard Powell. Un Algéro-américain et un Américain qui se sont associés pour offrir un nouveau moyen de transport à bas prix au départ et à destination d’Algérie.
Une ouverture qui était censée avoir lieu ce mois d’avril. Le départ a d’abord été retardé de quelques mois avant d’être reporté à le début du trimestre 2023.
TRANSPORT |
Bonne nouvelle pour la diaspora a travers le monde ! La compagnie Low-cost Fly Westaf a signé un contrat avec 🇩🇿
C’est un projet du Président pour facilité le coût du trajet.
RAPPEL :
Air Algérie a enregistré 7 millions de voyageurs en 2019 ! pic.twitter.com/vt0ndHEzyz
— Algeria Project (@Algeria3New) January 28, 2022
La cause du report de lancement de la compagnie Fly WestAF
C’était dans un communiqué paru il y a quelques mois que le député de l’immigration avait annoncé aux algériens “la naissance d’une première société privée de transport aérien à bas prix”. Le même député, Abdelouahab Yagoubi, avait aussi dit espérer “que les vols débuteront dès le mois d’avril vers et depuis l’Algérie”, après l’acquisition de plusieurs appareils de la compagnie américaine Boeing.
Toutefois, c’est dans un nouveau communiqué que le cofondateur de la société Fly West, l’Américain Richard Powell, a annoncé “nous n’avons pas encore choisi d’avion spécifique”. Malgré tout, de nombreux efforts ont été faits et leur plan d’affaires est en cours de révision , assure Mr Powell. C’est donc un souci administratif et financier qui empêcherait la société de prendre son envol.
En pleine discussion avec les bailleurs et leurs équipementiers, la société ne sera pas en mesure d’ouvrir ses ailes au moins avant l’année prochaine. Cela n’est donc qu’une question de temps avant le premier embarquement.