Après plusieurs rumeurs sur l’incarcération de nombreuses personnes pour des opinions politiques en Algérie, le président Tebboune réagit.
Pour ce rendez-vous périodique avec les médias, le chef de l’Etat a tenu à s’exprimer sur les supposés prisonniers d’opinion, et sur ce point-là, le président a parlé sans langue de bois.
En effet, depuis son arrivée au pouvoir, certaines rumeurs font état de personnes emprisonnées pour avoir exprimer leur opinion. Des faits, qui jusqu’à maintenant, n’ont pas encore été prouvés. Toutefois, le chef de la nation n’a pas voulu éluder la question, au contraire, il était temps pour lui de remettre les pendules à l’heure.
Pour le président, ce dossier n’a pas vraiment une raison d’exister. Il s’explique, donne son point de vue sur la question, et en profite au passage pour faire une mise en garde.
Le président hausse le ton
Même s’il a pu à plusieurs reprises s’exprimer sur ce dossier, Abdelmadjid Tebboune ne s’y est jamais vraiment attardé.
Cette fois-ci, c’est différent, il a voulu clarifier les choses. D’abord, le président a nié tout emprisonnement d’opinion. Celui-ci prône la liberté d’expression.
Flash info 01-08-2022
Tizi Ouzou, décès d’une fillette dans un parc aquatique, et #Tebboune nie l’existence de détenus d’opinion en Algériehttps://t.co/2RJQE6pAPV— RADIO M (@radioM_me) August 1, 2022
Néanmoins, il a tenu à préciser que cette liberté n’est pas un prétexte pour mener une campagne de diffamation à l’encontre du gouvernement. Il rappelle par ailleurs que personne n’est au-dessus de la loi, et que tout emprisonnement est précédé d’une poursuite et d’un jugement en conformité avec les textes de loi.
Pour sa décharge, il a tenu à rappeler qu’à sa prise de pouvoir, il a lui-même procédé à la libération de centaines de prisonniers politiques.
Et d’ajouter, que dans ce contexte de conflits internationaux, certaines entités étrangères veulent influencer l’opinion algérienne et discréditer le gouvernement.