Le marché algérien de l’automobile sort petit à petit la tête de l’eau. Après un arrêt total de 3 ans, le Gouvernement a, en premier temps, autorisé la reprise de l’importation automobile. Vient à présent la seconde étape, la reprise de l’activité de l’assemblage. Néanmoins, ces changements ne sont certainement pas sans répercussion.
Le gouvernement autorise la reprise de l’activité d’assemblage automobile en Algérie
La nouvelle de la reprise de l’activité de l’assemblage automobile en Algérie se retrouve déjà partout sur les réseaux sociaux. En effet, le Gouvernement a récemment annoncé la réouverture de ce secteur d’activité longtemps figé pour maintes raisons. A l’issue de l’aval des autorités, plusieurs sites d’assemblage seront bientôt repris par leurs propriétaires, au plus grand bonheur des citoyens algériens.
Les établissements d’assemblage des voitures Hyundai à Tiaret et l’usine de production de Renault à Oran pourront, donc, être de nouveau opérationnels. Et le meilleur, c’est qu’un nouveau site d’assemblage est sur le point de voir le jour suite à l’accord conclu entre le constructeur Fiat et le ministre de l’Industrie algérienne.
Une stagnation du marché des voitures d’occasion après l’annonce
La reprise des activités d’assemblage en Algérie a, cependant, des répercussions sur le marché. Le secteur le plus touché est, malheureusement, le marché des voitures d’occasion. Selon les faits constatés dans la wilaya de Blida, ce marché connaît une stagnation depuis la propagation de cette bonne nouvelle.
Les propriétaires et vendeurs de voitures d’occasion refusent de céder leurs autos pour un prix minime. En guise d’exemple, un propriétaire d’une Dacia Logan 2015 valant 175 millions de centimes ne compte accepter qu’une offre plus conséquente. Mis à part cela, un vendeur surenchérit un Duster 2013 pour au moins 250 millions de centimes.