Après les pics historiques recensés pour la première fois le 24 janvier, la situation sanitaire algérienne est revenue au calme. Une des raisons qui poussent le gouvernement à ouvrir désormais les portes des écoles.
Baisse des contaminations
Il y a environ 10 jours, l’Algérie s’est retrouvée dans une mauvaise position face à la montée fulgurante des cas positifs dans le pays. Néanmoins, le nombre des personnes affectées a largement diminué ces derniers jours.
Dorénavant, les chiffres restent régulièrement sous les barres des 1000. Pour preuve, les nouveaux cas récoltés ces dernières 24 heures étaient dans les alentours de 951 cas.
Devant l’évolution de la situation, Aïmene Benabderrahmane, le Premier ministre a annoncé le 3 février « la levée de la mesure de fermeture des établissements scolaires, à compter du dimanche 6 février ».
Pour rappel, les cours ont cessé depuis le 19 janvier avant d’être reconduits le 27 janvier. Ainsi, après la déclaration susmentionnée, la suspension s’arrêtera le 5 février.
La lutte n’est pas finie
Le gouvernement compte également réagir devant tout type d’infraction aux mesures sanitaires.
En effet, il a « décidé de mettre en œuvre, avec toute la sévérité requise, les mesures de fermeture des établissements, espaces et lieux où serait constatée toute infraction aux mesures sanitaires édictées en la matière»
« … notamment l’exigence du port obligatoire du masque de protection, les mesures d’hygiène et la distanciation physique ainsi que les protocoles sanitaires dédiés aux différentes activités. »
Dans ce contexte, l’Etat souligne « l’accélération de la vaccination des personnels de l’éducation nationale. » Aussi, « le gouvernement réitère ses appels aux citoyens pour recourir à la vaccination qui reste le meilleur moyen de prévention pour prémunir nos concitoyens de le gravité les effets de cette pandémie ».