L’annonce du départ de 1200 médecins algériens pour rejoindre la France a éveillé l’indignation. Cette fuite massive de compétences va certainement impacter le monde de la santé en Algérie. D’ailleurs, la wilaya d’Adrar en paie déjà les conséquences.
Adrar : privé de spécialistes
La nouvelle n’est pas appréciée de tous : 1200 médecins algériens quittent le pays pour aller travaillé en France.
Le ministre concerné s’est déjà exprimé à ce sujet indiquant que les praticiens algériens méritent une bonne considération, une prise en charge plus appropriée et des conditions de travail optimales.
Après cette alarmante nouvelle, les conséquences se voient déjà sur le terrain. La wilaya d’Adrar est déjà démunie sur sa structure sanitaire. Elle se retrouve désormais en manque de praticiens.
Le Dr Samil Benkheda a annoncé sur les réseaux sociaux qu’Adrar a perdu de nombreux médecins suite à l’exode massive en France. L’hôpital aurait perdu un cardiologue, un réanimateur-anesthésiste, un endocrinologue-diabétologue, un gynécologue, un ORL et d’autres encore.
Tout le pays est concerné
En parallèle, la page « médecins » a affirmé qu’un médecin ophtalmologue à Adrar a déjà déposé sa démission, alors qu’il n’y en avait que deux dans l’établissement. Le cabinet doit réaliser plus de 70 consultations par jour et les patients doivent donc patienter plus de 5 mois.
La même source a indiqué qu’Adrar doit dépendre des campagnes médicales d’ophtalmologue qui viennent seulement une fois par an pour réaliser des consultations et des interventions chirurgicales bénévoles.
Cette fuite de compétences concerne tous les pays, a indiqué Abderrahmane Benbouzid. Il a ajouté que les diplômés algériens ont le droit de se construire un meilleur avenir.
C’est à l’État algérien de trouver des solutions pour les offrir de meilleures perspectives avec des dispositions incitatives. Enfin, il a assuré que son département s’engage déjà dans cette voie.