En début d’année, la plupart des pays révisent leur économie et le fonctionnement des marchandises en interne. Récemment, l’Algérie a revu les règles concernant les importations. Les nouvelles ne sont pas forcément jubilatoires. Justement, cet article relate tous les détails en quelques lignes.
La mise en avant des produits locaux à l’origine des restrictions ?
Cherchant à redresser l’économie algérienne et à mettre les produits locaux à l’honneur, le gouvernement a dû imposer des interdictions. Toutefois, elle ne refuse pas les collaborations avec d’autres pays, notamment ceux avec lesquels elle a eu des accords différentiels.
En clair, ils auront la possibilité de continuer l’importation, mais à condition de débourser les frais supplémentaires imposés. Les pays en accord avec l’Algérie bénéficieront de ce fait d’une baisse considérable de 30 % contre un taux normal de 70 % sur certains produits tels que les légumes frais et les fruits secs.
La liste des produits d’importation sous conditions
En Algérie, l’année 2022 connaitra un énorme changement. Le Ministère du Commerce et de la Promotion des Exportations a, en effet, dicté l’arrêt des importations sur 2608 produits. Une liste a d’ailleurs été mise en avant pour aider la population à mieux comprendre ce nouveau fonctionnement.
En dehors de la viande animale congelée provenant de 21 types de bétails, 17 sortes de viandes vivantes en font également partie. Plusieurs variétés de laits, de yaourts, de miels, de cacaos et de beurres figurent aussi dans ce registre.
Selon les catégories, le taux de redevance de ces produits peut aller entre 30 à 100 %. Le chiffre le plus élevé concerne notamment les abats, peu importe comment ils sont présentés.