Face à une crise du marché automobile et une demande croissante, l’Algérie envisage d’assouplir les règles d’importation des véhicules d’occasion.
Un amendement proposé pourrait permettre l’importation de voitures de moins de cinq ans, dans le but de revitaliser le secteur.
Cette mesure, si adoptée, nécessiterait un encadrement réglementaire solide pour garantir la conformité des véhicules importés.
Vers un assouplissement des règles d’importation en Algérie : une réponse à la crise du marché automobile ?
Face à une crise sans précédent du marché automobile et une demande croissante de la population, l’Algérie envisage de modifier les règles d’importation des véhicules d’occasion.
Cette mesure pourrait être une solution aux défis sociaux, économiques et industriels que le pays rencontre actuellement.
Le marché automobile algérien est en effet dans une situation critique, avec une flambée des prix des voitures d’occasion et une pénurie persistante de véhicules neufs, due à la suspension quasi totale des importations ces dernières années.
Sadek, 42 ans, employé de bureau à Alger
Le retour partiel à l’importation en 2023 n’a pas permis de rétablir l’équilibre. Les experts du secteur proposent donc d’élargir la période d’éligibilité des véhicules importés, afin de diversifier l’offre et de répondre aux besoins des consommateurs à faible revenu.
Cette proposition, si elle est adoptée, pourrait représenter un compromis entre les exigences du pouvoir d’achat et les impératifs économiques du pays.
Un amendement qui pourrait changer la donne !
Dans le cadre du projet de loi de finances 2026, un amendement à l’article 122 est proposé. Il vise à autoriser l’importation de véhicules d’occasion de moins de cinq ans, au lieu des trois ans actuellement en vigueur.
Cette proposition, soutenue par des experts du secteur automobile, des économistes et des associations de protection des consommateurs, pourrait diversifier l’offre et répondre aux besoins des consommateurs à faible revenu.
Cet amendement pourrait être une solution pour revitaliser le marché automobile algérien, actuellement en crise.
Il permettrait également de lutter contre la spéculation sur les prix des véhicules d’occasion, tout en garantissant leur conformité aux normes techniques et environnementales.



