L’Algérie présente ses ambitions devant le monde entier. Il s’investit largement dans l’énergie renouvelable, notamment dans le domaine de l’énergie solaire et l’hydrogène vert. Les projets s’annoncent colossaux.
Le potentiel de l’énergie renouvelable en Algérie
Le ministère a pour objectif d’augmenter l’énergie verte à 15000 MW en 2035. Grâce à sa situation géographique, l’Algérie dispose d’un large espace d’ensoleillement. Il s’agit d’une opportunité pour la transformation de l’énergie solaire en énergie électrique. Au Sahara, le taux d’ensoleillement est de 3900 h par an.
Du côté éolien, des études ont été faites pour découvrir les zones idéales pour l’implantation. La région de Tamanrasset et le grand Sud présentent une vitesse du vent de 8m/s. Les sites côtiers d’Oran permettent d’obtenir du vent allant de 6 à 7m/s.
Pour l’énergie géothermique, 3 zones sont éligibles : Relizane et Mascara, Aïne Boucif et Sidi Aïssa, Guelma et Djebel El Onk. À propos du potentiel hydraulique de l’Algérie, l’État a recensé 103 sites exploitables. Parmi eux, 50 barrages sont en cours.
Quels engagements pour les années à venir ?
Au Sahara, le projet solaire est actif. 240000 modules photovoltaïques sont en marche. Il s’agit de la centrale d’El Kheneg. L’étude de faisabilité du projet solaire a déjà débuté en 2016. Aujourd’hui, son efficacité est prouvée. Un appel d’offres a été lancé pour favoriser la mise en place de centrales solaires dans les autres régions.
🇩🇿| Le conseiller du PDG de #Sonelgaz, Yacine Réda Rédouane, a annoncé que le groupe algérien lancera prochainement un appel d'offres pour la réalisation de 2.000 MW d'énergies renouvelables. L'#Algérie mise sur l'énergie photovoltaïque pour assurer sa transition énergétique. pic.twitter.com/BppwPmY2IH
— The Algerian Post (@TheAlgiersPost) January 31, 2023
L’Algérie dispose encore d’une découverte d’hydrogène vert. Un chercheur algérien a trouvé la bonne combinaison pour vendre l’énergie à un prix compétitif. Une partie de l’énergie solaire sera exploitée pour la production de l’hydrogène vert.
L’État veut par-dessus tout réduire son indépendance à l’énergie fossile. Il accélère ses manœuvres afin de devenir un exportateur puissant d’hydrogène vert d’ici quelques années.
