Après la France, l’Allemagne passe également à la régularisation des migrants installés sur son territoire. Plus de 130000 sans papiers pourront donc profiter du nouveau projet de loi adopté par le gouvernement ce mercredi 06 juillet, mais cette faveur est soumise à certaines conditions.
L’Allemagne compte régulariser les sans papiers sous conditions
En effet, la France a permis aux étudiants étrangers qui ont fui l’Ukraine de rester sur leur territoire. Suivant la même démarche, l’Allemagne a également décidé d’engager une opération de régularisation des migrants étrangers sur son territoire afin que ces derniers puissent profiter d’une situation stable et durable, notamment en ces temps de Guerre.
La dite régularisation se fait en deux (02) étapes. Les sans papiers concernés auront, en premier temps, accès à un permis de séjour d’un an, pour leur permettre de faire, en quelque sorte, leurs preuves. D’ailleurs, ils devront prouver leur aptitude à suivre le train de vie allemand et justifier leurs capacités financières durant cette période d’un an. Si ces migrants y arrivent, l’Allemagne leur accordera, en deuxième temps, le titre de séjour définitif qui leur permettra de s’établir de manière durable sur le sol allemand.
Mis à part cela, le projet de loi concernant cette régularisation prévoit aussi la facilitation des regroupements familiaux des migrants en question.
Régularisation des sans papiers : une facilitation des demandes du droit d’asile au programme
Mis à part l’octroi des conditions d’obtention d’un titre de séjour définitif, le projet de loi à l’origine de la régularisation de la situation des migrants étrangers prévoit aussi la facilitation de la demande du droit d’asile pour favoriser les réfugiés.
A cet effet, le Gouvernement projette la mise en place de certaines institutions, dont les cours d’intégration et les cours de langue professionnelle. En plus, d’après cette loi, les réfugiés qui ont suivi une formation dans le secteur médical pourront par la suite offrir leur service aux autres réfugiés si besoin.
Une décision dont certaines associations défendant les droits humains et les causes humaines approuvent tandis que d’autres estiment que c’est insuffisant.