L’Italie, connue pour son amour du sucre dans ses délicieuses pâtisseries et glaces, a une nouvelle ambition : produire de la canne à sucre en Algérie. Cette initiative pourrait non seulement stimuler l’économie algérienne, mais aussi répondre à la demande croissante de sucre en Italie. Cet article explore les détails de ce projet ambitieux, les défis potentiels qu’il pourrait rencontrer et les bénéfices qu’il pourrait apporter aux deux pays. Plongez-vous dans cette analyse approfondie de l’ambition italienne de cultiver de la canne à sucre sur le sol algérien.
Le sud algérien, une terre d’opportunités pour les investissements agricoles italiens
L’Italie intensifie ses initiatives agricoles en Algérie, avec des projets florissants à Timimoun et El Ménéa. Ces villes du sud algérien sont devenues des zones stratégiques pour le développement agricole du pays, attirant des investisseurs étrangers grâce à leur disponibilité en eau et leurs terres fertiles. À El Ménéa, les Italiens envisagent la culture du blé dur et de la canne à sucre, deux produits largement consommés en Algérie et en Italie. Ce projet ambitieux, qui s’étendra sur 50 000 hectares, a été présenté lors d’une réunion au siège de la wilaya en présence d’une délégation italienne.
Le projet de culture de canne à sucre à El Ménéa : un investissement stratégique
Le projet italien à El Ménéa, présenté lors d’une réunion au siège de la wilaya, prévoit une exploitation de 50.000 hectares dans la commune de Hassi Gara. Ce projet bénéficie des facilités offertes par le ministère algérien de l’Agriculture et du Développement rural, notamment grâce au dispositif du « couloir vert », dédié aux grands investissements agricoles. La disponibilité de l’eau et la fertilité des terres d’El Ménéa sont des atouts majeurs qui attirent les investisseurs étrangers. Cependant, aucun détail sur le montant de l’investissement ou le nom du groupe italien n’a été révélé.
Les efforts de l’Algérie pour stimuler la production locale de produits alimentaires
L’Algérie s’efforce de diminuer ses importations de matières premières agricoles en favorisant la production locale d’aliments couramment consommés. Dans le secteur de l’huile de table, plusieurs agriculteurs se sont lancés dans la culture de graines oléagineuses comme le colza et le tournesol, avec des résultats prometteurs malgré une production encore insuffisante face à la demande. Par ailleurs, un contrat a été signé entre l’Algérie et le groupe italien Bonifiche Ferraresi pour cultiver du blé et des légumes secs à Timimoun. Cet investissement de 400 millions d’euros vise à produire au moins 128 000 tonnes de blé, contribuant ainsi à l’autosuffisance alimentaire du pays.


