L’Algérie s’apprête à faire une entrée remarquée sur le marché français de la mode. En effet, un lancement imminent d’exportation de vêtements fabriqués en Algérie vers la France est prévu. Cette nouvelle étape dans les relations commerciales entre les deux pays promet d’apporter une touche d’exotisme et d’originalité dans les garde-robes françaises. Quels sont les enjeux de cette initiative ? Quelle place pour la mode algérienne sur le marché français ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article. Restez connectés pour en savoir plus sur cette actualité passionnante du monde de la mode.
Le textile algérien en plein essor : le cas de Tayal
L’Algérie, dans sa quête d’élargissement des opportunités d’exportation, a diversifié ses investissements et projets. Après les hydrocarbures, l’agro-alimentaire et l’agriculture, c’est au tour du secteur textile de prendre son envol. Un exemple notable est celui de Tayal, une entreprise née d’une collaboration algéro-turque, située à Rélizane, à l’ouest du pays. Cette gigantesque usine de textile, qui emploie 3000 personnes, exporte déjà vers plusieurs pays et prévoit d’ajouter la France à sa liste de marchés.
Le profil de Tayal et ses ambitions d’expansion
Tayal, fruit d’une alliance entre Intertay et les entreprises publiques C&H, Texalg et Madar Holding, est un acteur majeur du textile en Algérie. Avec une capacité de production annuelle de 30 millions d’articles, l’entreprise collabore avec plus de sept marques internationales, certifiée comme fournisseur. Elle produit une gamme variée de produits, des fils aux tissus tricotés en passant par les denims. Après avoir conquis plusieurs marchés à l’étranger, Tayal se prépare à exporter vers la France dès la fin juillet, renforçant ainsi sa présence sur la scène internationale.
Les défis et perspectives de Tayal
Après la crise sanitaire, Tayal a redoublé d’efforts pour prospecter les marchés mondiaux, notamment en Tunisie, en Égypte et en Europe. En 2023, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires impressionnant de 65 millions d’euros, dont 10 millions provenant de l’exportation. Elle espère bénéficier des accords de libre-échange continentale et arabe pour booster ses ventes. Cependant, le PDG de Tayal déplore que le coton, matière première essentielle du textile, ne soit pas cultivé en Algérie, ce qui représente un défi majeur pour l’industrie.