Selon Brahim Djamel Kassali, le ministre algérien des Finances, le déficit budgétaire constaté à la fin de l’année 2022 est abyssal. Il a communiqué cette information au cours d’une réunion du Conseil de la Nation à Alger. Le déficit budgétaire atteint 39 milliards de dollars, selon l’annonce du ministre Kassali lors de la présentation du projet de loi de finances complémentaire.
Le déficit budgétaire s’aggrave
Le ministre des Finances Brahim Djamel Kassali a annoncé que l’Algérie va connaître un déficit budgétaire de -5 467 milliards DA, soit 39,4 milliards de dollars USD. Cette estimation est basée sur les prévisions de la loi de finances complémentaire 2022. Ce déficit constitue en réalité 22,5 % du PIB, ce qui signifie que le Trésor a rencontré une augmentation de 538 milliards DA par rapport à la loi de Finances initiale, soit 3,8 milliards de dollars USD.
Ces circonstances s’avèrent très dangereuses pour l’économie algérienne parce que ce n’est pas un pays industrialisé. De plus, l’Algérie ne produit pas assez de richesses pour compenser le déficit ou rembourser la dette publique sur le long terme.
Si la situation actuelle perdure au cours des prochaines années, l’Algérie risque de subir un effet d’éviction. Ce terme signifie que le déficit est néfaste pour l’avancée économique du pays puisque les épargnes destinées à la progression du pays sont écartées.
Ce grand déficit impacte directement sur le chômage de la population, ainsi que sur l’avancée industrielle. En d’autres termes, il freine le développement économique. Il est probable que l’Algérie s’endette pour contrer les effets du déficit budgétaire. La valeur du dinar ne lui permettra pas de survivre longtemps. à ce jour, le dinar est en chute libre et aura du mal à redresser la situation financière de l’Algérie.