Découvrez les dernières tendances de l’indice de confiance des ménages pour le troisième trimestre 2025.
Entre dégradation du niveau de vie, anticipation d’une hausse du chômage et réticence à faire des achats importants, plongez au cœur des préoccupations financières des Français.
L’indice de confiance des ménages : un reflet alarmant de la situation économique
Le troisième trimestre de 2025 a vu l’indice de confiance des ménages (ICM) chuter à 53,6 points, selon le Haut-Commissariat au Plan. Cette baisse reflète une inquiétude croissante parmi les ménages, avec près de 78% signalant une dégradation de leur niveau de vie au cours de l’année écoulée.
Plus alarmant encore, plus de la moitié des ménages anticipent une détérioration supplémentaire de leur niveau de vie dans l’année à venir. Ces chiffres soulignent une tendance préoccupante et mettent en lumière les défis économiques auxquels sont confrontés les ménages.
Anticipation d’une hausse du chômage et réticence aux achats importants : quels impacts sur l’économie ?
L’année à venir semble sombre pour de nombreux ménages, avec 70,5% anticipant une augmentation du chômage. Cette inquiétude est renforcée par le fait que près de 70% des ménages estiment que ce n’est pas le moment propice pour effectuer des achats importants.
En outre, bien que la majorité (59%) des ménages considère que leurs revenus couvrent leurs dépenses, un nombre non négligeable (38,7%) doit s’endetter ou puiser dans leurs économies. Ces tendances pourraient avoir des conséquences significatives sur l’économie globale.
La crise alimentaire : une réalité incontournable pour les Marocains
Le coût de la vie au Maroc est en hausse, avec 95,7% des ménages affirmant que les prix des produits alimentaires ont augmenté au cours de l’année écoulée. Cette tendance semble se poursuivre, car 81,8% des ménages s’attendent à une augmentation des prix alimentaires dans l’année à venir.
Face à cette situation, l’épargne devient un défi. Seuls 9,6% des ménages prévoient pouvoir économiser dans l’année à venir, soulignant ainsi l’impact de la crise alimentaire sur le pouvoir d’achat des Marocains.


